Je prolonge cette série d’articles consacrés à René, vu qu’il a, parmi mes lecteurs, ses inconditionnelles. Comme le font sentir les trois extraits d’interview que je republie à cette occasion, René excelle dans l’expression des ressentis... C’est un écrivain doté de cette « tendresse » des loups pour reprendre l’expression de l’un de ses romans.
L’article du Telérama que j’ai cité hier insistait sur la beauté de « Elle Danse dans le noir » consacré à l’accompagnement de sa mère, et à l’épreuve du deuil d’un homme qui se sent tout à coup terriblement seul avec sa petite fille (après avoir été abandonné par sa femme).
Il y a sans doute la même détresse et la même émotion dans cette « Fiancée des Corbeaux » : la première fois que j’ai rencontré René, c’était dans un café un Saint-Malo, lors du Festival Etonnants voyageurs et il m’a vite parlé de son attachement à sa fille Marilou. J’y reviens demain...