Casting de ELLE : le debrief’…

La journée commençait bien mal… Le tableau des trains au départ affichait « 25 minutes de retard probable » (notez le « probable« ). Déjà que je n’avais pas forcément beaucoup de marge de manoeuvre, le stress se trouvait accru d’un coup…

Après un énième changement de voie, nous voilà enfin partis, l’Homme barbu et moi…

Arrivés à Paris, nous décidons de nous rendre directement à l’Atelier Richelieu où se déroule le casting et de trouver un endroit dans les parages afin de grignoter un peu, un malaise serait mal venu sur le catwalk. Je zappe le McDo, pas trop envie de me retrouver le ventre gonflé par un Coca zéro. On opte alors pour un Subway (pas sûre pour le coup que le rendement calorique soit forcément meilleur…). Je décide qu’un fois mon panino avalé, je profiterai du miroir des toilettes pour me refaire une beauté. DAMNED! A croire qu’il n’y avait pas seulement le Dieu des transports qui était contre moi ce jour-là, celui du make-up avait également décidé de jouer les adversaires… Tant bien que mal, j’essaie de me maquiller au milieu des papiers gras et des regards des clients qui me regardent interloqués, leur cookie aux M&M’s à la main. Je n’ai comme seul make-up artist, un petit miroir de sac à main (merci Delphine, ton cadeau de Noël a trouvé ce jour-là toute son utilité!), pas facile de se faire un trait d’eye liner avec une seule main… Je commence petit à petit à m’énerver…

14 heures est arrivé et j’arrive au lieu de rendez-vous. Très bonne surprise : tout le monde est charmant et ultra poli. On me tend un questionnaire afin que je puisse y inscrire mes mensurations et donner mon accord afin que mon image soit exploitée. Je monte au premier étage, un ELLE et une boisson me sont offerts. Rapide balayage visuel… Ouf, pas de canon à l’horizon, plutôt des girls next door. Je croise alors une demoiselle, une cage à oiseaux sur la tête. Je me rends alors compte que beaucoup ont uniquement misé sur leur look ; du coup, je me sens un peu perdue, ayant l’impression d’être à une soirée organisée par Zaza Napoli. J’avoue que je suis un peu déçue, je ne pensais pas que l’on cherchait des participantes à un carnaval…

Pas le temps de tergiverser davantage, j’ai à peine le temps de poser mon sac et mon manteau et c’est déjà à moi. Le photographe est charmant. Au total, cinq photos : une avec une petite ardoise mentionnant mon nom, deux portraits (« more serious » et un avec un sourire) et deux photos en pied.

Résultat au mois d’Avril : si je reçois un mail, c’est bon, sinon…