Comissariat des 2 rives

Publié le 04 mars 2011 par Pollux1963

Les promesses de 2000 vont-elle être tenues ?

Les promesses de 2000 vont-elle être tenues ?

Voilà dix ans qu'un certain Ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, avait promis un commissariat aux acteurs locaux de la sécurité -réunis dans un syndicat (SIVUCOP, créé en 2001). Arnaud Richard, l'héritier politique de Pierre Cardo et par voie de conséquence de Nicolas Sarkozy (UMP), est confronté à la dure réalité... du temps. Entre-temps, Sarkozy Nicolas est devenu président de la République mais le commissariat n'est toujours pas réalisé ici dans les Deux Rives.

Dans un communiqué du 3 mars, Arnaud Richard explique sa méthode pour le réaliser : dès sa prise de fonctions, Arnaud RICHARD, relayant les actions entreprises par Pierre Cardo, a interpellé le Ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeaux, sur ce dossier suite à la situation de blocage (financier, politique...) apparue au cours de la réunion du 30 juin dernier. En effet, Philippe TAUTOU, conseiller général – maire de Verneuil-sur-Seine, ville adhérente au SIVUCOP avec Triel et Vernouillet, avait dénoncé cette situation intenable.

Mais il faut savoir qu'en 2009, le SiVUCOP n'était pas très actif : il s'est réuni quatre fois pour modifier le statut car Mme Marie-Hélène Lopez-Jollivet (maire PS de Vernouillet) n'était pas d'accord avec l'objet du SIVUCOP. Question dialectique qui sera trop longue à étayer ici dans ces colonnes... Sachez juste que le rapport du SIVUCOP de l'année 2009 tient en une page recto/verso et son président est le maire de Triel-sur-Seine, Joël Mancel.

Revenons à la décision de l'ancien ministre Brice Hortefeux signé le 27 février 2011. Arnaud Richard a arraché la promesse d'un ministre avant sa sortie politique (définitive ?). Le député Richard tient désormais un engagement écrit et mis à jour car le financement est loin d'être bouclé (cf. infra Encart de la lettre). Ainsi, Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011, le député a interpellé le Gouvernement sur la nécessité d’une telle décision, affichée et attendue depuis 2000, et sur la vive inquiétude des élus et de la population face à un quelconque risque de disparition de cette présence policière seule apte à assurer la sécurité du territoire. Or, les finances publiques ne sont pas très garnies !

En conclusion, l’Etat s’engage à prendre à ses frais les équipements mobiliers et à s’acquitter du loyer actuellement payé qui pourra être révisé. En coulisse, on espère un engagement aux alentours de 60% du financement de l'opération. Selon nos informations, le montage d'un partenariat public-privé serait envisageable mais "le dossier n'est pas encore à ce stade là !" Donc, attendons le bon courage d'Arnaud Richard, qui se veut exemplaire comme un certain Nicolas Sarkozy quand il était "jeune" en politique.