Écrit par Cameroon Tribune
Vendredi, 04 Mars 2011 09:52
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Avant la remise des chèques aux bénéficiaires, le Minedub a tenu à élucider le contexte et justification du paiement de ces arriérés. Elle explique alors que faisant suite aux instructions du chef de l'Etat, son département ministériel a engagé avec l'Agence française de développement (AFD) des discussions à l'effet de bénéficier d'un appui financier, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), pour accompagner le paiement des arriérés de subventions dues aux organisations de l'enseignement privé. « Ces discussions ont abouti à un accord de principe de la part de l'AFD pour près de deux milliards de F. Ce volet enseignement privé sera pris en compte dans la convention signé entre le Ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (Minepat) et l'AFD, relatif à la contribution du C2D au budget du Minedub », souligne Youssouf Hadidja Alim. Pour ce qui est de la répartition, les catholiques bénéficient d'un peu plus d'un milliard. Les islamistes reçoivent trois cent neuf millions et les protestants cinq cent soixante-dix millions de F. « Ces mises à dispositions sont déjà créditées dans les comptes des différentes organisations bénéficiaires et en attente de paiement », précise le Minedub.
Pour sa part, l'ambassadeur de France au Cameroun souligne que l'offre éducative privée est complémentaire de l'offre publique et c'est grâce à une collaboration renforcée entre les deux secteurs que leur qualité pourra être assurée.
Cela dit, c'est avec l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE en 2006, que le Cameroun a bénéficié du dispositif d'allègement de la dette mis en place en accord avec la France, dans le cadre du C2D. Ce dispositif a permis le financement par l'AFD, du processus de mise en œuvre de la stratégie du secteur de l'éducation, dont l'une des composantes porte sur l'appui à la contractualisation de l'Etat avec les acteurs de l'enseignement privé. C'est dans ce contexte que s'effectue donc l'apurement partiel de la dette de l'enseignement privé et le rattrapage des arriérés de subventions de l'Etat dues aux organisations scolaires privées.