Interview exclusive d’Anaïs, en direct de Khanty-Mansiysk (Suite)

Suite et fin de l’interview exclusive d’Anaïs :

AnaiBiathlon.com : Quel est l’état d’esprit de l’équipe de France et comment abordez-vous cette nouvelle échéance ?

Anaïs : Il me semble que l’état d’esprit est le même qu’à l’accoutumé. S’il y a plus de tension, soit on ne le remarque pas, soit on le remarquera à la veille des courses !
Je pense que tout le monde a à cœur de bien faire ici.
Il est probable qu’une fois quelques courses passées, avec leur lot de joies et de défaites, l’atmosphère sera différente.

AnaiBiathlon.com : Et il parait qu’il fait « un peu » froid, en Sibérie… ? (Vous êtes bien en Sibérie n’est-ce pas ?) 

Anaïs : En effet, il me semble que nous sommes en Sibérie… et bien je m’attendais à pire ! En fait, il ne faut pas oublier que nous sommes déjà en Mars, et heureusement pour nous !
Il ne faudra pas être surpris si, au départ des courses, bon nombre d’athlètes auront du strap sur le visage ! (bandelettes de couleur sur les joues et le nez pour isoler du froid).
Cette année, de mémoire, plusieurs de vos compétitions internationales se sont déroulées dans des conditions que l’on peut qualifier d’ » extrême » (températures très basses, tempête de neige etc).

AnaiBiathlon.com : Comment gères-tu ce genre de conditions ?

Anaïs : Et bien, je me fais une raison… tout d’abord nous n’avons pas le choix, ensuite, les conditions sont les même pour tous le monde. Justement, je pense que j’ai peut-être une chance de plus lorsque les conditions sont difficiles que lorsqu’elles sont faciles (je pense essentiellement au vent, pour le tir).
Il est vrai que l’année 2010/2011 a eu son lot de conditions difficiles. J’espère sincèrement que la finale de la coupe du Monde à Oslo (Norvège) verra des conditions plus clémentes, histoire de finir sur des courses sympa.
Quand il fait froid, ou qu’il neige ; les compétitions sont d’autant plus dures et fatigantes. Je pense que cet hiver aura été l’un des plus exigent que j’ai fait à haut niveau et que ce printemps sera décisif pour la suite. Il faudra savoir récupérer correctement !

AnaiBiathlon.com : Ensuite, direction Oslo (Norvège), et la dernière coupe du Monde. La fin de la saison est presque là. Peux-tu nous dire quelques mots sur cette première partie de saison ?

Anaïs : J’en suis tout à fait satisfaite… mais je me sens fatiguée. L’enchainement des courses ainsi que les conditions difficiles fatiguent, mais je pense que c’est ainsi qu’on apprend. Donc j’ai hâte d’être aux championnats de France de fin de saison ! Tout d’abord, voyons ces championnats du Monde, on verra ensuite !
A Oslo, je souhaite être dans la mass… ça aura été mon fil conducteur tout l’hiver, ces mass-start !!!

AnaiBiathlon.com : Le mot de la fin ?

Anaïs : Tous à vos écrans ! Encouragements, encouragements !

Merci Anaïs et bonne chance !

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