La réponse de Christiane Taubira n’aura pas tardé :
La liberté d’expression est assurée en France.
La preuve, c’est que monsieur Zemmour, dont la crédibilité se mesure à son aptitude à adhérer aux valeurs républicaines (pas de discriminations raciales ni d’aucune sorte, stipule la Constitution) peut, dans l’enceinte même où s’élaborent les lois de portée générale qui fournissent le liant pour la vie commune, dire aux parlementaires dont l’honneur est de représenter la volonté des citoyens, qu’ils n’ont rien à dire, à penser ou à faire pour que la communauté nationale se réapproprie ses mémoires morcelées et s’instruise des sources de sa diversité. Silence au législateur, surtout dans le champ humaniste. Libre, à vrai dire illimité, et inconséquent bavardage pour les plumitifs qui jouent, sans talent, les saltimbanques.
Quant aux parlementaires qui acceptent de se transformer en public de foire, c’est aussi leur liberté d’expression qui permet cet exercice insolite dans ce lieu solennel.
Les courants de pensée réactionnaires, archaïques, sectaires, défenseurs des ordres injustes et brutaux ont toujours existé. Leurs thuriféraires ont toujours su jouer les persécutés.
C’est presque un sport.
Rien d’original.
De son côté, l‘UNI-Lycée Limousin, ce syndicat d’extrême droite, qui s’auto proclame premier mouvement lycéen du Limousin et pour qui « la délinquance des enfants d’origine étrangère ne revient pas à faire acte de racisme, c’est un moyen de regarder un problème en face pour essayer de le résoudre » dénonce la scandaleuse condamnation d’Eric Zemmour dans sa lettre ouverte à SOS Racisme en Limousin.
A quand Eric Zemmour, ministre de l’immigration et de l’identité nationale ?
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