Tout le monde connaît la formule « une vie de chien », je dirais plutôt « une vie d’homme ayant adopté un chien » nous confie Marcella maîtresse de Tarzan, un Golden Retriever, qui nous conte depuis quelques mois les splendeurs et misères de la vie en ville avec un animal de compagnie.
Petite précision, quand on parle d’une « vie de chien » vous allez le découvrir avec Marcella, il ne s’agit pas de celle du chien… Mais bien de la vie du maître, urbain de son état (à la campagne c’en est autrement) qui a eu un jour l’idée (qu’elle n’est pas si bonne que ça) de prendre un chien en ville, et qui plus est à Paris ! Dans cet épisode la preuve qu’un bon toutou apporte du bonheur à ses maîtres… et à son fanclub !
Épisode 6 : Le fan club du chien
Un conseil chers lecteurs, le jour où vous adoptez un chien, créez lui immédiatement un fan club.
« Qu’est ce qu’un fan club de chien me demandez-vous » l’œil soudainement brillant, la main sur le stylo pour prendre des notes ?
Comme je suis bonne copine, je vous réponds derechef : C’est une bande de minimum 2 personnes qui va littéralement adorer votre chien. Cela signifie que ces gens extraordinaires vont vous décharger volontairement et durablement d’une considérable partie de vos corvées quotidiennes. Petit bémol cependant, ne songez pas à créer le moindre club si vous avez un chien moche, bête et méchant qui pue de la narine. S’il advenait toutefois que vous deveniez maîtres d’un chien de ce type, supprimez le sans tarder de la surface de la terre et adoptez une tortue d’eau douce (si, si il y en a de formidables !).
Claire, Dominique, Norton et Paul, le fanclub de Tarzan… Gaga ?
Vous connaissez Tarzan à présent et vous n’avez aucun doute sur sa capacité à drainer l’amour des êtres humains.
Petite présentation des quatre groupies transies de mon gros golden retriever, avec par ordre alphabétique pour ne désobliger personne :
Claire « gardeuse de chien officielle » tombée sous le charme de Tarzan au point où elle me l’emprunte hors contrat juste pour le plaisir… Tenterait bien de l’adopter en douce si je ne veillais au grain.
Dom mon cousin, qui le jour où je lui ai annoncé que j’avais adopté un chiot craquant m’a traitée de folle. Aujourd’hui, il est son « tonton domdom » et c’est tout juste s’il ne se transforme pas en canidé quand je lui apporte son neveu en visite. Il est son 1er lanceur de baballe (vous savez, celle qu’il ne rapporte jamais).
Norton, grand sportif fan de foot rencontré via une annonce quand je cherchais une aide pour les sorties. Depuis pour quantité de raisons, j’ai dû renoncer à cette formule mais il continue d’emmener son grand copain poilu courir 1 fois par semaine, quand il ne lui offre pas des séjours de rêve à la campagne chez sa mère !
Paul mon associé et ami de toujours, qui a quasiment vécu avec Tarzan puisque dans une autre vie, je l’emmenais au bureau avec moi tous les jours. Paul n’est rien de moins que son parrain, c’est donc à lui que revient la tâche officielle et gratifiante d’offrir au wouaf son jouet en grosse corde quand le précédent a rendu l’âme.
Voyez vous, sans ce club de superfans dont la sincérité n’a d’égale que la bonté ce serait pour moi à peu près mission impossible. Et surtout, Tarzan ne serait pas ce qu’il est : un chien aimable donc aimé et vice versa, cela va de soi.
À suivre…
Zut j’ai manqué le 1er épisode Ramassage et dignité, le 2e épisode : C’est une fille ou un garçon ?, le 3e épisode L’amour mal placé du chien(celui avec JF), le 4e épisode Le chien a toujours faim, le 5e épisode Qui sort le chien ?
À part être la maîtresse de Tarzan, c’est une femme, bosseuse, mère et copine comme nous, une écrivain qui met ses beaux mots sur des tee-shirts, de la vaisselle, de la papeterie (vous savez l’agenda Reine des Une à Unes), des bijoux aussi… Une nana qui écrit en marchant (en baladant Tarzan), en dormant, en mangeant des gâteaux chocolat amande (avec ses filles), en choisissant sa 59e paire de baskets. Elle écrit sa vie et donc la nôtre, lumineuse et tragique, dérisoire et glorieuse, parfois si légère… Elle écrit les presque rien qui changent presque tout parce que soudain ils agrandissent le monde. Elle s’écrie tout simplement car décidément, la vie est belle comme une paire de palmes orange ondulant au bout d’une femme poisson dans une piscine turquoise. Elle écrit aussi pour que je me sente bien !