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Le prix à payer pour survivre

Publié le 04 mars 2011 par Alf Raza

Des spécialistes et des économistes de « renoms » malagasy se sont évertués à démontrer que les chamboulements dans les pays producteurs de pétrole n’auront aucune incidence immédiate sur le coût du carburant à Madagascar. Mais peut-être par inadvertance ou par accident, allez savoir, cette assertion se révèle inexacte, le prix de l’essence étant passé de 3030 Ariary à 3130 Ariary tandis que le litre du gazole est monté à 2 590 Ariary contre 2 530 Ariary auparavant. Total Madagascar a ouvert le bal avec des hausses comprises entre 60 à 100 Ariary. A ne pas s’y tromper, cette hausse de prix sera suivi par les autres distributeurs de carburant. On est bien parti pour un nouvel effet en cascade sur les prix dans les secteurs d’activités et de produits. Assurément, l’occasion était trop tentante pour y résister trop longtemps pour les distributeurs, la hausse du prix du baril du pétrole sur le marché international servant de prétexte, favorable, pour une hausse en règle.

Tout est à la hausse ces derniers temps dans la Grande Ile, des produits sont devenus hors de prix et même les commerçants commencent à se demander la pertinence de vendre tel ou tel produit vu le temps que ça met à être écoulé. On est plutôt mal barré avec ces hausses continuelles assorti de cette prolongation ad vitam aeternam de la transition. Comment ne pas être sceptique en apprenant une fois de plus qu’une date a été avancée une fois encore pour la tenue d’élections conjointes, présidentielle et des législatives ? Le mois de septembre 2011 a été donc avancé pour la tenue de ces élections qui ont déjà été fixé auparavant au 16 mars 2011 pour les législatives et au 4 mai 2011 pour la présidentielle mais repoussées sine die. On ne peut s’empêcher d’attendre un autre report pour jouer dans la cohérence et la … continuité.
En tout cas, ce vent de « changement » dans le monde arabe et le Moyen orient ne présage rien de bon, et si ça perdure et s’étend à d’autres pays, le pire sera à craindre car le prix du baril de pétrole ne pourra pas être maitrisé bien longtemps. Le prix à payer passera du simple au double sans aucune compassion pour les faibles qui s’affaibliront de plus en plus ! Autant garder son souffle pour se prémunir des jours à venir qui ne seront pas toujours gaies-gaies-gaies, loin s’en faut !



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