Dans les différents dialectes de ceux utilisée par les indiens d'Alaska
(une vingtaine),
connaissiez vous l'Eyak.
Une langue na-dené autrefois parlée au sud de l'Alaska, autour de la Copper
River.
Et bien ce dialecte vient de s'éteindre avec son
dernier locuteur, une femme de 89 ans Marie
Smith Jones, activiste des droits des indigènes, est morte
paisiblement dans son sommeil dixit le quotidien Anchorage
Daily News.
Elle représentait "un exemple frappant du problème de
l'extinction massive des langues", a affirmé au journal un linguiste
du Centre des langues indigènes d'Alaska, Michael
Krauss.
Selon M. Krauss, cette
disparition d'une langue indigène en Alaska "est une
première, mais pas une dernière, étant donné la vitesse à laquelle vont
les choses".
Et comme citait l'écrivain et ethnologue malien Amadou
Hampâté Bâ en 1960 à l'UNESCO: "En
Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle."
Moi
je rejouterais plutôt: "Sur Terre, quand un vieillard
meurt, c'est une bibliothèque qui brûle."