Après sa condamnation pour provocation à la discrimination raciale, le très controversé chroniqueur Eric Zemmour était hier l’invité d’un débat UMP à l’assemblée nationale.
Malgré la polémique suscitée par cette intervention, notamment au sein de la gauche, Eric Zemmour a pu bénéficier de l’ovation des candidats UMP, principalement lorsqu’il a évoqué son droit à la liberté d’expression, ainsi que sa suggestion d’abolition des lois anti-discrimination, selon lui « floues », avant de terminer par son souhait du retour vers la république de Jules Ferry, faisant une fois de plus allusion à la liberté d’expression.
S’il explique n’avoir en aucun cas voulu faire appel de sa condamnation, le chroniqueur n’en reste pas moins amer. Une amertume partagée par ses « amis » umpistes qui, dans un ras-le-bol à peine voilé, prennent position en faveur de Zemmour: « Il a été condamné, et il paie son écot à la société sur la base d’une décision de justice que je n’ai absolument pas à commenter(…) Heureusement, quand on est condamné et que (…) l’on répare sa faute, on n’a pas cette étiquette sur le dos toute sa vie. Quand même, ça suffit! », s’est insurgé le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé.
Mehdi Ouraoui et Pascale Boistard, membres de la direction du PS, considèrent cette invitation comme une provocation: « L’invitation d’Eric Zemmour par l’UMP est une très lourde faute, pas seulement contre les millions de Français victimes de discriminations, mais contre la République (…) C’est une provocation médiatique dérisoire, mais c’est aussi une offensive idéologique inquiétante. »
Une provocation dont vous pourrez regarder les extraits ci-dessous:
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble