Oui les personnes âgées ont une vie sexuelle et non, les pulsions de désir ne s’éteignent pas.
Sortir des à prioris
Déjà petits, on imagine pas pouvoir embrasser un garçon ou une fille avec la langue parce que c’est sale. Et puis bon, la puberté et les hormones entrant en action, on fait fi des dégoûts d’antan pour se livrer aux joies du sexe. Mais essayez d’imaginer Papy et Mamy en train de … vous savez quoi.
Pourtant, la sexualité des personnes âgées existe. Après tout, pourquoi devrait on se priver des plaisirs de la vie simplement parce que parler de sexe du troisième âge pose un problème de morale et que ça met les gens mal à l’aise. La sexualité des septuagénaires et leurs aînés est belle et bien présente, il faut faire avec. De toutes façons, un jour où l’autre, ça sera notre tour…
Une sexualité existante malgré certains handicaps
Néanmoins, les corps vieillissants ne sont plus aussi souples et vigoureux qu’auparavant. Aussi entretenir une sexualité passé soixante-dix ans s’avère parfois difficile. C’est pourquoi il faut:
Préparer le terrain.
- Il est parfois nécessaire se forcer un peu pour passer outre la fatigue et les douleurs qui pourraient réduire à néant l’activité sexuelle.
- Pour trouver cette force, le désir est indispensable. Il faut chercher à être désirable au quotidien: on prend un bain, on se parfume pour cultiver le désir chez son compagnon.
- Chez les hommes, les troubles de l’érection apparaissent vers soixante ans en moyenne et certains produits deviennent indispensables. Rendez-vous chez votre médecin pour choisir ensemble un traitement adapté.
Faire ce qui est faisable.
- Il ne s’agit pas de refaire le kama-sutra dans son intégralité. En vieillissant, le corps devient fragile et un tour de rein est vite arrivé.
- Privilégiez les positions « stables » qui ne sollicitent pas tous les muscles et dans lesquelles on est à l’aise.
- L’orgasme n’est pas non plus un but en soi. L’objectif des rapprochements est parfois simplement de recevoir et donner un peu d’affection !
La sexualité du troisième âge est donc simplement une question de préparation et de culture du désir.
Des sentiments qui s’inversent
Il a été montré que passé un certain âge, les hommes deviennent plus sentimentaux, tandis que les femmes elles se libèrent.
En effet, comme le dit très justement Georges, 65 ans au magazine SeniorPlus: « A 18 ans, je ne pensais qu’au sexe ; aujourd’hui, j’ai besoin d’être amoureux ». La sexualité du troisième âge, c’est un peu la Cigale et la Fourmi du sexe …
Les femmes abordent quant à elle la sexualité sur un ton plus léger et plus naturellement que dans leurs plus jeunes années.
En conclusion, la sexualité du troisième âge existe bel et bien, même si elle doit se cultiver et se travailler. Il n’y a pas d’âge pour se faire plaisir et resserrer les liens avec ses partenaires et l’hédonisme est une particularité humaine dont il faut profiter le plus longtemps possible !