On peut maintenant s'interroger sur l'effet des évènements actuels dans les pays arabes, et potentiellement ceux qui pourraient suivre. Ces pays vont évidemment passer par une phase de décroissance économique, avant que le nouveau système économique et politique ne se mette en place. Cela aura donc un effet direct sur les émissions de CO2 de ces pays.
Mais ces évènements vont avoir un second effet, qu'on peut espérer pour ces peuples : une relance de l'économie et l'ouverture à un développement plus fort et accessible à l'ensemble de la population. Un tel phénomène aurait alors un impact inverse : non seulement les émissions de CO2 rattraperaient leur baisse, mais croîtraient alors nettement plus fortement que les dernières années.
Un espoir existe : les évolutions techniques et technologiques à venir, si elles sont rendues accessibles à ces populations, pourront réduire l'impact de la croissance.
Par ailleurs, et c'est un des enjeux majeurs dès les prochains mois, la reconstruction économique est sociale de ces pays peut être l'occasion de les rendre plus résilients face au changement climatique. L'organisation du système économique peut en effet favoriser des pratiques qui seront moins impactantes sur l'environnement, moins consommatrices de ressources notamment en eau, et moins sensibles aux évolutions qu'observeront ces pays dans les prochaines années.