Et si le PS mettait fin au dispositif des primaires ? Ce volet longtemps présenté par Arnaud Montebourg comme l'outil de la démocratie et de la modernité semble s'avérer quasi-impossible à mettre en oeuvre.
Le PS a le choix entre deux maux :
- ne pas organiser les primaires,
- organiser les primaires.
Ne pas organiser les primaires, c'est donner l'image de flottement, voire même de manoeuvres renvoyant aux mauvaises heures du PS.
Mais organiser les primaires, c'est engager une "usine à gaz" dont personne ne peut sérieusement prévoir le déroulement pratique :
- combien de bureaux de votes de proximité fonctionnant dans des conditions irréprochables,
- quelles imputations sur les financements globaux,
- quelle gestion d'une faible inscription et a fortiori d'une faible participation,
- quelle gestion de contestations des résultats,
...
La liste des inconvénients des primaires s'allonge à mesure que le calendrier des primaires s'approche.
Leur auteur Arnaud Montebourg pourrait être conduit assez rapidement à effectuer une déclaration pour repousser leur application à une date postérieure à 2012.
La neutralisation des primaires pour 2012 semble désormais être un sujet d'actualité au sein du PS.