Alors, après avoir fait l'analyse des équipes francophones, passons maintenant aux équipes anglophones:
Les Piqueurs Marounes
Comme recrutement le plus hétéroclite, la palme revient sans conteste aux ConUnistes. Regarder la provenance des 24 recrutés laisse entendre des dépenses automobiles importantes pour les recruteurs bourgognes.
Sauf qu’avec la cuvée exceptionnelle des 19 (DIX-NEUF!!!) recrutés de Vanier, dont plusieurs studs, le seul de premier plan qui a décidé de poursuivre sa carrière sur le même terrain de football est le secondeur, qui a fait notre top 10 recrutables, Chris O’Kill. Tous les autres ont décidé d’aller évoluer ailleurs au niveau universitaire. Si le passé avait été garant de l’avenir, ConU aurait été une puissance redoutable et possiblement dominante pour les 4-5 prochaines années.
Ne vous surprenez pas pas que l’ex-Carabin Spiro Ferodouros a récemment été nommé chef recruteur pour le Québec. De l’extérieur, il semble bien que l’apport de Brad Collinson eût été grandement sous-estimé par coach McGrath et l'organisation de la rue Sherbrooke.
Pourtant, le club portant fièrement l’abeille a connu un bon recrutement. Allant chercher un quart Ontarien de premier plan, le porteur transféré J. Wilson-Ross ainsi que quelques vertes recrues o-lines Ontariennes au physique dominant. Le plus hétéroclite l'arrivée de plusieurs joueurs de la région de Québec et de Victoriaville.
Le seul hic du recrutement des ConUnistes, compte tenu de leurs lacunes, est le manque de joueurs prêts à évoluer immédiatement sur les deux lignes.
Néanmoins, quelqu’un prétendrait que Concordia constitue l’équipe la plus améliorée avec le recrutement 2011 aurait plusieurs arguments solides à faire valoir...
Les Mauves qui se cherchent des amis
Un des recrutements des plus décevants est celui des Guêtres, on aurait cru que l’arrivée de B. Groulx, combiné à la magie habituelle de R. Gagnon aurait pu donner un nouveau souffle à l’équipe négligée des Cantons de l'Est.
Si l’on excepte la venue de D. Jutras et d’A. Vallée, le reste des 13 recrutés apparaissent « ordinaires ». Ils n’ont su attirer qu’un seul Champlain-Lennox qui pratiquait dans leur cour, et pourtant, 3 d’entre eux, anglophones de surcroit, ont préféré aller évoluer avec St-Mary’s dans l’AUS.
Selon les informations dont on dispose, un seul de leurs recrutés faits plus de 6’, et c’est un botteur (6’1)! Espérons qu’ils puissent aller chercher quelques recrues ontariennes d’ici juin pour combler leurs besoins.
L’autre versant de la montagne
Les Hommes en Rouge semblent avoir déniché de bons éléments un peu partout sur le terrain, et même un quart ontarien de premier plan (le retour de J. Collin est incertain pour le début de l’année).
Ce qui nous tarabuste, c’est qu’il nous semble qu’ils auraient dû en priorité rechercher un/des receveurs de premier plan (rappelons que leur receveur étoile C- A Sinotte a terminé son séjour universitaire et est parti faire tourner des ballons sur son index en France) et un porteur de ballon qui aurait pu espérer faire revivre l’inspirante année que le porteur A. Hamilton avait provoquée en 2009.
Le recrutement ROC n’est pas terminé et ils réussiront peut-être à combler ce besoin pressant de playmakers de premier plan, mais, malheureusement pour la prestigieuse institution, ce sont également les athlètes les plus recherchés par toutes les universités au pays.
On vous invite à cliquer sur le surnom de l'équipe pour voir l'ensemble de leurs recrutés 2011 annoncés.