4e de couverture : ...j'aurais étudié la symbolique de la chaussure à talon chez les pygmées, observé la fréquence d'épilation des femmes en Amazonie, établi une typologie du bébé morue dans les sociétés inuit, j'aurais même probablement appris à construire une pirogue avec une bretelle de soutif et une tong, et pris des cuites à l'alcool de Manioc. La vie aurait été une course folle, une nuit d'ivresse interminable, un vaste champ de possibles ! Mais je suis une grosse feignasse, je vomis quand je suis soûle et j'ai peur des guêpes. Et puis, de toute façon, tout ce que je sais faire, c'est dessiner...
Bon. J'aime les dessins de Margaux Motin, c'est une chose admise. J'en avais parlé précédemment. J'ai même fait les choses à l'envers puisque j'ai lu la dernière parution avant la première. Mais cela a peu d'importance. L'humour reste le même. Et le charme agit !
Dans cet opus, Margaux nous parle donc toujours de sa vie de femme moderne, de ses petits riens du quotidien, son homme, son "bébé morue", ses amis, son boulot et sa passion pour la mode et tout particulièrement les chaussures...
Alors là, je révèle une partie de ma personnalité peu avouable, même si elle est déjà apparue en filigranne... mais j'adooore l'humour bien gras ! Je me rends compte (honte sur moi) que les vignettes que j'ai préférées sont souvent celle où Margaux est bien grossière... sûrement aussi parce que ça contraste avec son côté "fashion victim", un côté très femme mais avec un langage de charretier alcoolisé... l'humour est aussi dans ce décalage ! Bref, j'ai beaucoup ri. Je conseille cet album (rapide à lire), notamment pour se remonter le moral les jours d'hiver froids et brumeux (donc presque tout le temps à Paris ;-)).