Dans son livre « Chère Haute Couture » Janie Samet parle de l’éternelle question :
La Haute Couture pourquoi faire ? Le débat commence, il y a ceux qui disent que la haute couture est finie et ceux qui apprécient encore le savoir faire de quelques grandes griffes qui font de la résistance. Voici un petit compte rendu extrait du magazine in line « Prestigium ».
Chanel : C’était tout simplement la meilleure collection Chanel Haute Couture de ces dernières saisons. En effet, depuis un moment, des excès de décorations et d’inutiles effets de style parasitaient quelque peu le message de Karl Lagerfeld.
Mais pour l’été 2008, le couturier a fait une collection claire, efficace et désencombrée.
Givenchy en route vers le futur : Dans son dossier de presse, Riccardo Tisci évoque une « ballerine gothique » pourson défilé Haute couture 2008, bien que les modèles semblent plutôt rendre hommage aux pages de magazines de mode pointus comme V ogue et Self Service. Mais peu importe l’inspiration, après tout : ce défilé avait de la consistance.
Valentino le point final : L’extravaganza de 75 modèles qui a clôturé la carrière de Valentino Garavani était impressionnante pour la simple raison qu’elle nous faisait réaliser combien, en 45 ans, le couturier s’était accroché à ses principes. Il a défendu bec et ongles, contre les vents sa vision d’une femme piquante et ultra-apprêtée.
Dior : Les intentions de John Galliano dans cette collection Dior été 2008 sont faciles à deviner : revisiter les modèles iconiques de l’âge d’or de la couture (les années 40 et 50) et leur donner du punch en colorant les tenues jusqu’à saturation (un cocktail enivrant de rose fuschia, vert acide et rouge écarlate), en exagérant ses volumes (ça bouillonne, ça bouillonne…), et en overdosant les broderies Lesage.
Photos, de haut vers le bas: Chanel, Givenchy, Valentino et Dior.