Un rapport de l'Insee précise que la consommation d'alcool a diminué de 50% entre 1960 et 2000. Une excellente nouvelle liée à la diminution de la consommation de vin comme boisson de table. Mais ces chiffres, que l'on supposait déjà, ne doivent pas masquer ceux de la consommation des jeunes, car la population des 15-25 ans résiste très clairement. Chez ces jeunes, pas de vin ou d'apéritif comme pour leurs parents, mais des alcools forts, des prémixs et une quête d'ivresse rapide : c'est l'alcool-défonce chaque fin de semaine entre “amis” , pour « se mettre minable » à l'abri du regard des adultes… En 2005 92,3% des jeunes avaient consommé de l'alcool (avec le mode de consommation que l'on sait). Un chiffre en régulière augmentation puisque, toujours selon le CAAT (Conseil Aide et Action contre la Toxicomanie), ils étaient 92,6% (filles et garçons) en 2008. Pour mémoire, le binge drinking, s'il comporte des risques de passage vers la consommation excessive et la dépendance, est aussi à l'origine de complications sociales (violence, accidents, viols…) et physiques, (coma éthylique, augmentation du taux de gamma GT, coma hépatique…).