Voilà comment Guillaume Pépy, président de la SNCF, résume les priorités de la SNCF. Pour lui, « chaque ville » française ne peut bénéficier d’une desserte TGV.
Dans un entretien à l’Express de ce jour, le président Pépy évoque sa préférence quant aux choix stratégiques de la SNCF. Le journaliste lui demande s’il préfère que l’Etat renonce à terminer le TGV Est pour investir en Ile-de France. D’où sa réponse : "Je vais le dire autrement: on ne peut imaginer un droit de chaque ville au TGV en France. En revanche, il y a un droit au transport collectif".
Actuellement de gros travaux (massacres ? ? ?) sont en cours pour permettre de relier Strasbourg à Paris en 2016 en 1h50 au lieu de 2h20 pour une somme rondelette de 2 milliards d’euros (soit plus de 66,666 millions la minute ! !). Cette somme est financée aux deux-tiers par l’Etat, les collectivités régionales et départementales.
Guillaume Pépy veut en finir avec le "tout TGV", une stratégie qui a permis la renaissance du groupe depuis les années 1980, mais "a pu donner le sentiment d'une SNCF à deux vitesses".
"Depuis trois ans, j'ai inversé les priorités, y compris en m'engageant sur davantage de fret ferroviaire écologique", ajoute le président.
En lisant donc ces quelques lignes ont peut fort bien imaginer le sort réservé à un arrêt TGV en gare de Saverne ! ! !
Circulez, sur la ligne dédiée LGV, y’a rien à voir ! !