La révolution du Social Learning

Publié le 02 mars 2011 par Sebastienm

Le nouvel économiste publie le billet de Fabien Humbert  qui fait un tour d'horizon précis sur le développement du social Learning avec en passages cléfs :

  • L'échange social, facteur d'apprentissage
  • Informal Learning et machine à café
  • Temps de travail et d'apprentissage fussionnent
  • La formation traditionnelle ne mourra pas
  • Capitaliser le savoir informel à moindre coût

Son billet

Ce n'est pas sans me rappeler le commentaire de JM7H99 lors du billet A qui est réservée l'évaluation de la formation ?

Pour répondre à ta dernière question : Comment calculer le ROI d'une expédition d'apprentissage ou d'une formation en Social Learning ?

Roussel annonce qu'à peine 20% d'une action de formation donne un résultat. C'est bien la loi de Pareto ! Si la formation est une économie, elle se soumet aux mêmes lois !

Comment apprend-on aujourd'hui ?

De manière formelle et informelle et cela que ce soit individuellement ou collectivement. Or ce fameux informel (80% du temps et en dehors des formations en présentiel, en ligne ou mixte et des actions de coaching) se fait quand un professionnel a besoin de mieux réussir un travail. Pour cela, il dispose aujourd'hui de :

- Ses collègues, ses amis, ses relations, etc....

- Les supports numériques (Google - Blogs - Réseaux Sociaux - Wiki - Guides des bonnes pratiques - Tables des connaissances,  etc...)

- Les supports papiers (Livres - Presse professionnelle - Presse spécialisée, etc...)

- etc...

Le développement des réseaux sociaux internes aux entrprises générent de nouvelles liaisons où le travail est de plus en plus collaboratif et ce indépendamment de la distance. De facto, je pense qu'on peut dire que je n'apprend plus de mais j'apprend avec.

Dans les expeditions d'apprentissage l'évaluation n'a aucun sens. Des conférences, aux ateliers de travail et sessions de coaching, il faudrait savoir déterminer avec précision le degré d'évolution de chaque participant, le degré d'apports de connaissances de chaque consultant, le degré d'interconnexion, etc...

Pendant que les entreprises évaluent, elles n'avancent pas ! Et je doute que ce soit un temps de recul pour prendre de meilleures décisions mais plutôt une façon de se rassurer que tout le système d'évaluation mis en place dans l'entreprise était la bonne solution. C'est oublier qu'il n'existe pas une bonne solution en tant que telle.

Les évaluateurs se mordent la queue ! Mettez un humain en boite et vous en ferez un fauve !

Bon dimanche

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