Pingoo, la semaine dernière : “Tu veux voir un film avec plein de bretons dedans ?”.
A ces mots, dieu sortit sa guimbarde, sa pâte à crêpes en hurlant frénétiquement “Breizh libre” tout en se plaignant qu’il ne pleuvait pas.
Nous étions donc partis, invités par Gaumont, pour voir Philibert, qu’on nous présenta comme un film dans la lignée d’OSS 117. Cela commençait bien ; je ne l’ai pas vu. Il faut vous dire que la dernière comédie que j’ai vue était une screwball comedy ; ma culture cinématographique étant au top de la modernité.
Pour celles et ceux qui verront le film, vous verrez que Pingoo m’a, comme diraient les âmes vulgaires, bien enflée avec son histoire de bretons. Philibert est donc un pastiche de film de cape et d’épée. Notez que je devance en quelque sorte l’industrie du cinéma puisque je m’étais demandée la semaine dernière pourquoi on n’en tournait plus (d’aucuns me diront que là, j’ai compris pourquoi).
En vrai, faut pas TROP toucher à Jean Marais ni le pasticher. C’est un peu comme si tu touchais à mon enfance, tu vois ? [/instant emotion]
Rajoutons que je ne suis peut-être pas le public idéal pour ce genre de film ; la dernière que j’ai ri c’est quand je me suis coincé le doigt dans une porte.
Donc hum. On va dire que j’ai trouvé ca un peu longuet et un peu répétitif.
Voilà.