Magazine Politique
François Hollande adapte son approche au faux rythme actuellement en vigueur pour la présidentielle 2012 : être dans une course alors même qu'elle n'a pas encore commencé ni officiellement ni réellement.
Aujourd'hui, tout le monde est ... ailleurs.
Bon nombre des candidats aux cantonales sont "ailleurs" parce qu'ils ont quitté leurs labels politiques habituels.
Les citoyens sont "ailleurs" parce qu'ils désertent la politique et très probablement le vote de mars 2011 qui risque de battre des records d'abstention.
Les candidats pour 2012 doivent s'adapter à un faux rythme : penser toujours à la présidentielle mais en parler le moins souvent possible.
Pendant combien de temps encore ce faux rythme s'imposera-t-il ?
Il est à craindre que seule la rentrée de septembre accélère les évènements.
Pour l'instant, dans ce contexte, François Hollande corrige son image en l'ancrant solidement à celle du "candidat humain qui aime autrui" : la gauche chaleureuse et tolérante.
Au sein du PS, à une place encore indéterminée, il est certain qu'il sera incontournable.