Le conseiller spécial du Président OBAMA, Todd STERN, avait annoncé, il y a peu de temps, que les prochaines négociations climatiques (COP 17) ont de faibles chances d'aboutir. Cette déclaration, tellement en amont de la prochaine COP peut sembler particulièrement pessimiste et induire un phénomène d'entrainement auprès des autres acteurs fileux en matière d'engagement contraignant sur le sujet des émissions de gaz à effet de serre.
Mais on peut aussi y voir un coup de poker de la part des USA : en annonçant dès à présent la responsabilité des autres pays, ils leur mettent la pression pour sortir un document fort. En agissant ainsi, ils organisent une forme de pression et pourraient être vu comme ayant relancé le processus, aux dépends de l'Union Européenne. L'absence de réaction forte de la part des états visés (Chine, Inde, Brésil en particulier) peut indiquer une volonté de leur part d'aller en ce sens en préparant une riposte contrant les annonces des Etats-Unis.
On pourrait alors se poser la question de la capacité de ces derniers à donner une suite favorable à un engagement contraignant, au vu de la situation de politique interne actuelle.
On peut alors considérer que l'annonce avait un but de politique intérieur, en montrant au membres Rapublicains du Congrès, qu'ils n'ont pas de soucis à se faire sur la question. Ainsi, le Président OBAMA pourrait être plus "libre" lors des négociations à venir.