Tout d’abord présenté l’été dernier en plein air sous le titre Se dice de mi, en Buenos Aires, le musical, rebaptisé, Amor, Amor … à Buenos Aires, vient de se produire durant 2 mois au Théâtre Comédia.
Nous avons eu le plaisir d’assister à la dernière représentation avant la reprise en avril prochain, et nous en avons encore pleins les yeux. L’histoire est centrée sur Ottavia La Blanca (Sebastiàn Galeota), un travesti qui revient 10 ans après dans la pension de sa mère pour y régler de vieux comptes.
Accompagnée de Pedro (Salem Sobihi), un pseudo garde du corps, elle va ainsi recroiser dans cette cour de la pension ses 2 tantes Elsa (Cécilia Filippi) et Claudia (Emma Fallet), aussi déprimantes et nymphomanes refoulées l’une que l’autre, mais aussi Zulma (Stéphane Eloy), sa chère grand-mère, toujours prête à donner des conseils, à raconter son passé et à fumer son herbe, et bien entendu sa mère, Alba (Mona Heftre). Celle-ci est une femme aux idées bornées et qui ne vit que pour sa pension et sa haine des hommes.
Ajouté à cela des voisins comme Yolanda (Laura Lago), la putain, et Alvaro (François Briault), le bellâtre argentin, amour de jeunesse d’Ottavia, et vous obtiendrez un cocktail détonant entre cris, crises de rires, ou de larmes, et danse. A noter également la participation exceptionnelle de Coco Dias dans le rôle du père.
Car Amor, Amor … à Buenos Aires est un véritable spectacle complet. Déjà les acteurs sont tous très dynamiques, sympathiques et jouent leurs rôles à la perfection, mais en plus ils chantent et dansent de façon formidable, ne restent jamais en place.
La mise en scène de Stéphan Druet est haute en couleurs et fait passer les acteurs d’un côté à l’autre de la scène en montant et descendant l’escalier sans arrêt, c’est une véritable performance en live à laquelle vous assistez dans la salle.
Le spectacle reprend du 8 au 24 avril, toujours au Théâtre Comédia, n’hésitez pas à déjà réserver vos places les yeux fermés, vous ne le regretterez pas.