PSG – Toulouse: Polémique autour du but de Tabanou

62e minute, Paris mène 2-0 au Parc face à Toulouse. Un ballon anodin arrive vers Edel, couvert par Armand. Ce dernier laisse le ballon filer en se baissant, pour le plus grand plaisir de Franck Tabanou qui n’a plus qu’à ajuster Edel à moins de 5,50m des cages du gardien parisien.

Le but litigieux en vidéo

Un but gag en somme. Pourquoi Sylvain Armand a laissé le ballon passer? La réponse est très simple, il a entendu « Laisse » dans son dos.

Sur le but toulousain, quand je vois le ballon arriver, j’entends quelqu’un dire « laisse ». Au dernier moment je laisse passer, je croyais que c’était lui (Edel) qui m’avait parlé, mais ce n’était pas le cas. Sylvain Armand

On pourrait immédiatement penser à une filouterie de Tabanou, mais Antoine Kombouaré n’est pas de cet avis. A la fin du match, le coach parisien s’en est violemment pris à Edel, qu’il soupçonnait d’être l’auteur du mot fatal, ce qui ne semble pas être le cas.

Ferme ta gueule ! Viens ici pour voir! aurait dit Kombouaré avant d’être ceinturé par un membre du staff parisien.

Interrogé sur la question, Tabanou a certifié que ce n’était pas Edel, mais peut être Jallet, qui a très vite démenti au micro de RMC. On est donc en droit de se demander qui a pu faire cette erreur, mais surtout qui n’assume pas cette erreur. Car si ce but n’a pas eu de conséquences sur le match, remporté 2-1 par les parisiens, il a en tout cas eu des conséquences sur le comportement du coach parisien et de son gardien titulaire, allant jusqu’à une altercation en fin de match

Moi aussi je l’ai entendu ce « laisse », mais ce n’est pas moi qui l’ai dit. Je ne pense pas que ce soit Edel non plus. A mon avis, c’est Jallet qui revenait derrière moi qui a dit ça. Franck Tabanou

Kombouaré félicite Edel. Photo © PSG.fr

Etrange puisque même Tabanou précise que le mot ne semblait pas venir d’Edel. Mais le coach parisien et le portier arméno-camerounais se sont rapidement réconciliés, à en croire leur déclarations respectives aux médias.

Concernant Edel, c’est réglé. Après les matches, il y a toujours un peu de tension. Il y a des attitudes que je n’aime pas et je l’ai remis en place. A l’issue de cet entretien, un peu chaud c’est vrai, il s’est excusé. J’ai accepté ses excuses et dès le lendemain on s’est remis à bosser. Edel est performant en ce moment. Que ce soit contre Nice, Borisov ou Toulouse, il a été très bon. Il gardera donc le but contre Auxerre samedi. Antoine Kombouaré

Sur le but toulousain, je dis « ça vient » à Sylvain, et il entend « laisse ». C’est juste un malentendu (…) Ce qui me gêne ce n’est pas la discussion que j’ai eue avec le coach, mais ce que les gens disent aujourd’hui. Qu’on nous laisse un peu travailler. On a quelque chose de grand à faire cette saison. Entre le coach et moi, il n’y a pas de problème. C’est comme entre un père et son fils, parfois le ton monte, mais rien de grave. Je m’entends bien avec le coach. Il me respecte et je le respecte. Il y’a une confiance mutuelle. Apoula Edel

Néanmoins, on peut retenir des points positifs dans cette histoire: cette année le PSG ne lâche rien et ne se contente pas du minimum syndical. Dans un état d’esprit pareil, les tensions sont inévitables, mais saines.

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