Selon la dernière étude du Credoc, les collectes de déchets dans les centres urbains devraient progresser dans les dix ans à venir. Toutefois, ce constat ne s’applique pas aux grandes villes où la tendance est à la baisse. Ainsi, Paris a vu sa collecte reculer de 5% entre 2000 et 2005. Quelles sont les raisons avancées ?
Alors que l’Agence européenne pour l’Environnement prévoit d’ici à 2020 une augmentation de 25% des déchets urbains en Europe, c’est une tendance à la baisse de la collecte qui est observée dans certaines grandes villes. C’est notamment le cas de Paris, où la collecte a diminué de 7% en 2009 par rapport à 2000. Si au niveau national, la production annuelle d’ordures ménagères a stagné à 420 kilos par habitant entre 2000 et 2009, Paris a vu cette production annuelle passer de 555 à 475 kilos par habitant. Une tendance également observée à Lille et Lyon, où des diminutions de 8 et 5% ont été observées, note l’étude citée par enviro2b.com.
Selon l’étude, la crise économique aurait largement contribué à cette réduction des tonnages de déchets collectés. Politiques de réduction et sensibilisation à l’écologie ont sans doute également participé à cette diminution. En outre, certains, et notamment des commerces, font appel à des prestataires spécialisés, et les déchets ainsi collectés ne sont pas comptabilisés par le syndicat intercommunal d’élimination des ordures ménagères. « La baisse de la collecte publique ne rend donc pas forcément compte de l’évolution globale de la production de déchets sur le territoire », souligne le rapport du Credoc.
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Mots-clefs :collecte, déchets, diminution, grandes villes, sesibilisation