Auteur : Stephen KingTitre Original : ChristineDate de Parution : 1983
Éditeur : J’ai luNombre de pages : 384Lu : Mars 2011
Prix : 6€
Résumé :Christine est belle, racée, séduisante. Elle aime les sensations fortes, les virées nocturnes et le rock n'roll des années héroïques. Depuis qu'elle connaît Arnie, elle est amoureuse. Signe particulier : Christine est une Plymouth « Fury », sortie en 1958 des ateliers automobiles de Detroit.
Une seule rivale en travers de sa route : Leigh, la petite amie d'Arnie…
Ce roman légendaire de Stephen King, rythmé par la musique de Chuck Berry et de Janis Joplin, a déjà pris place parmi les classiques de l'épouvante.
Mon avis : Christine est ma première lecture dans le cadre du Challenge Stephen King 2011, livre qui couvrira la catégorie décennie 80’s. King revisite ici un classique : la maison hantée.Je dois reconnaître que j’avais la hantise de relire ce livre, peur que ce ne soit plus comme à ma première lecture, mais force est de constaté que ce livre n’à rien perdu de sa « magie envoutante ».Dés le début, l’ambiance est lourde et malsaine, on sent dès le départ que quelque chose cloche avec cette fameuse Christine. Tout au long du livre nous voyons le changement de caractère d’Arnie, ce jeune adolescent qui au début nous fait pitié et qui petit à petit devient détestable, la relation avec ses parents se dégrade à un tel point qu’ils ne le reconnaissent plus. Ce n’est d’ailleurs pas leur fils, sa relation avec son meilleur ami Dennis et sa petite amie aussi… (Enfin s’il y a encore des personnes qui n’on pas lu ce livre je ne veux pas trop spoiler le livre).Comme généralement dans ces livres, on peut entrevoir une certaine critique de la société américaine et Christine n’y échappe pas, on voit bien la critique de cette société raciste des années 70’s, Arnie ne peut avoir de cassier judiciaire pour le simple fait d’être un jeune blanc sans problème. L’une des choses que j’ai bien aimé, c’est le découpage du livre, avec dans la première et dernière partie la narration de l’histoire faite par Dennis Guilder le meilleur ami d’Arnie, qui nous décrit le changement de son ami et qui nous sonne envie d’espère à sa salvation.La conclusion est à la Stephen King sans Happy End…
Petite anecdote : Après avoir lu le livre, j’ai voulu voir l’adaptation de John Carpenther, qui m’a foi est fort bien réussit mais à mes yeux assez loin du livre du Maître. Mais c’est en regardant le film que je me suis rendu compte que la Plymouth Fury 58 n’était qu’en deux portes, vérifiant sur internet il est assez facile de se rendre compte qu’elle n’a jamais était construite en 5 portes et pourtant :
"Les phares tombèrent sur l’auto-stoppeur alors qu’ils étaient encore à huit kilomètres de Libertyville. Il avait des cheveux longs tachés de blanc par la neige et un sac coincé entre ses deux jambes. Lorsque la voiture fut assez proche de lui, il leva la pancarte peinte à la peinture fluorescente et indiquant : Libertyville. Puis il la retourna et ils purent lire de l’autre côté : Etudiant moyen et normal; aucun danger. Leigh éclata de rire et dit à Arnie – Soyons sympa prenons le. Arnie ronchonna un peu, mais freina et s’arrêta au bord de la route. Ce soir là il aurait décroché la lune pour Leigh ! Et déjà, le type ouvrait la porte arrière, faisant entrer une bouffé d’air froid ".Je suppose que pour évité cette erreur dans le film, la scène à totalement était changée, elle se passe dans un cinéma en plein air, ces cinémas typiquement américain, où les spectateurs restent dans leur voiture pour regarder le film. Dans le livre c’est ce fameux auto-stoppeur entrant par la porte arrière qui sauve Leigh de son étouffement avec son sandwich, et dans le film c’est un spectateur qui ouvre la portière passager pour la sauver.
Cette lecture à eu lieu dans le cadre du challenge Stephen King 2011, dans la catégorie décennie 80's