Impression des gagnants de CPI 2009 partis à Shangai, épisode 4 !
L’extérieur, recouvert de 8524 coquilles d’osier noir, marron et beige, tissées dans la province du Shandong, est très surprenant. Les architectes espagnols ont voulu recouvrir leur pavillon d’une sorte de “peau de tigre” en référence à 2010 qui est l’année du tigre dans le calendrier chinois. Le pavillon espagnol est également surnommé « le panier d’osier ».
Il est constitué d’une structure en acier et en verre qui, recouverte de panneaux d’osier imperméables, permet à la lumière du jour de pénétrer à l’intérieur tout en y maintenant une température raisonnable.
L’intérieur du pavillon se compose de trois halls d’exposition, dont les scénographies ont été créées par des artistes couvrant trois décennies du cinéma espagnol, et d’un restaurant dans lequel les visiteurs peuvent découvrir la gastronomie ibérique.
Dans la première salle, nous sommes accueillis par des images fortes et résonnantes, projetées sur les parois d’une sorte de grotte. Le court-métrage réalisé par Bigas Luna est un mélange de nature, de passions, de sport et d’arts dont l’objectif est d’explorer « l’origine » de la culture espagnole. Puis soudain, une danseuse de flamenco placée au milieu de la salle se réveille et exécute une chorégraphie de quelques minutes. Nous pénétrons ensuite dans la deuxième salle où sont projetés sur six écrans « totems » des scènes « urbaines » de la vie quotidienne espagnole et les accomplissements industriels, technologiques, culturels et sportifs des dernières décennies. Les vidéos ont été produites sous forme d’un petit film par l’ancien cinéaste espagnol Basilio Martin Batino pour qui il a fallu pas moins d’un an et demi pour créer la pièce parfaite ! La troisième salle est l’une des plus insolites de l’Exposition. Dès que l’on rentre, nous apercevons la star du pavillon espagnol, un bébé géant de 6,5 m de hauteur. Le bébé mécanique « Miguelin », fabriqué en silicium, est très réaliste. Il « respire », bouge, cligne des yeux, sourit et est capable de faire 32 gestes différents pour saluer les visiteurs du pavillon espagnol. Cette création de la réalisatrice Isabel Coixet montre le « rêve d’enfant », de l’avenir et de la ville idéale. Il représente également la passion commune entre l’Espagne et la Chine pour les enfants. En effet, il s’agit d’un thème d’actualité pour la Chine qui depuis les années 80 a mis en place la politique de l’enfant unique. Les familles mettent aujourd’hui tous leurs espoirs de réussite dans leur progéniture.Enfin, Salvador Pons nous a expliqué que l’objectif du pavillon de l’Espagne est de mettre en avant une image moderne et contemporaine des villes espagnoles et de faire connaître et d’accroître la réputation du pays auprès des Chinois qui connaissent peu voire pas du tout l’Espagne.
En tout cas, même si certains d’entre nous connaissent bien l’Espagne, nous sommes sortis du pavillon en ayant éprouvé quelque chose et convaincus que ce pavillon était résolument l’un des plus intéressants et marquants de l’Expo Shanghai 2010 !
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