Servant dans l'armée confédérée, Jonah Hex refuse d'obéir aux ordres de son général, le sadique Quentin Turnbull. Laissé pour mort, Jonah Hex est sauvé par les indiens Crow. Mais le général, qui se sent trahi par Hex, retrouve celui-ci et massacre sa famille devant ses yeux avant de lui laisser une marque au fer rouge sur le visage...
Jonah Hex (2010, 1h21), film américain de Jimmy Hayward, avec Josh Brolin, John Malkovich, Megan Fox...
Tirée d'un comics DC que je ne connaissais même pas de nom,
L'autre est l'interprétation de Malkovich qui est assez remarquable. En face, Josh Brolin peine à rendre crédible cet homme que la mort semble éviter, désabusé par la vie, et défiguré par celui qui est devenu son pire ennemi. Je l'avais trouvé nettement meilleur dans No country for old men. Au milieu, il y a Megan Fox. Que dire de la demoiselle ? Qu'elle ne sert strictement à rien à part montrer ses jolies jambes...
Le scénario reprend un thème éculé du Western : la vengeance. Cependant, contrairement aux films tournés par Eastwood (pour ne citer que le meilleur réalisateur/acteur de Western moderne), où les motivations du "héros" ne sont pas toujours explicites, là elles sont si claires que cela en devient inintéressant.
La réalisation use et abuse des flash back pour la plupart inutiles car redondants, et pour le reste totalement incompréhensibles.
Je passe rapidement sur l'idéologie un peu puante du "héros" (il vient du Sud des Etats-Unis, et est assez réactionnaire, même s'il aime bien les Noirs...), pour finir de vous déconseiller ce film qui pétarade à tout va (au début, c'est plutôt assez bien trouvé, mais ça devient vite lassant).
Et puis, les guitares électriques sur un Western, je dis pourquoi pas ? Un peu, d'accord, mais à la fin, on n'en veut plus. Le plus étrange, c'est que je viens tout juste, en rédigeant cet article, de me rendre compte que ce film est assez court, alors que ce n'est pas l'impression qu'il m'en a laissé.
Bref, je n'ai plus qu'une hâte : pouvoir aller voir True Grint. Un Western signé par les frères Coen, ça mérite le détour !
note :
A.C. de Haenne