Se désinvestir pour aller où? Dans le pétrole, dans l’or, dans les obligations??? Non, souvent ceux qui se tassent, se réfugient en encaisse et cherchent le bon moment pour revenir. Au fait, y a-t’il un moment meilleur qu’un autre pour entrer dans les marchés? Si c’est pour spéculer à la petite semaine, on peut bien s’amuser à «butiner» en bourse et échafauder toutes sortes de théories. Les spéculateurs ont tous de belles et bonnes approches pour s’appauvrir en frais de commissions et en «omissions» fiscales.
Mais pour l’investisseur qui a un plan et une stratégie sur le long terme… Que faire des perturbations mondiales et de ses inquiétudes? Rien, et ce sera plus payant que n’importe quoi.
Regardez bien le tableau préparé par Fonds Mutuels TD. Il nous montre la croissance de 10 000$ investis dans le S&P 500 en janvier 1975. Celui qui n’a manqué que 1% des meilleurs jours (à peine 3 mois sur 34 ans) voit son portefeuille en repli de 6000$. Celui, qui au contraire est resté investi possède maintenant 147 542$. Soit un gain cumulatif de 1 375% contre -59,4%!
Comment est-ce possible? Autant on peut sentir l’approche des corrections sévères, il est pratiquement impossible de flairer LA ou LES journées de poussées spectaculaires. Elles surviennent souvent après les mauvais jours qui ont chassé les prophètes de malheur et disciplines de l’Apocalypse. Maîtriser ses émotions, c’est contrôler le plus grand risque de son portefeuille.
Pour vous aider à visualiser l’affirmation qui dit que «Maintenant, c’est le meilleur moment» pour investir, jouons à la devinette.
Si vous aviez investi 10 000 $ dans l’indice de rendement global S&P 500 ($CA) près du sommet du marché en 1973, 1980 ou 2000, la valeur de votre placement aurait chuté dans une proportion variant entre 10 % et 43 % lorsque l’indice a ensuite touché un creux.
Qu’auriez-vous fait durant le cycle baissier de 1980 à 82?
- Verser 100$/mois dans un plan d’investissement systématique de 25 ans
- Investir 2000$ de plus
- Conserver vos placements
- Vendre et placer la totalité dans des CPG
Bien que la période suivant le premier choc pétrolier semblait décourageante, les investisseurs patients ou déterminés ont été largement récompensés. Oui, c’est avec de l’argent qu’on en fait et avec la peur d’avoir peur qu’on fait du surplace!