Titre : Ichi the killer
réalisateur : takeshi miike
genre : film sado-masochiste
année : 2001
Note : 9,5/10
AAAAAHhhh vous l’attendiez cette critique hein? aprés cette bonne bande annonce pour vous alléchez, je vous sort enfin la critique de ce film tout simplement énorme et étrange.
Vous connaissez Takashi Miike? c’est un réalisateur japonais trés prolifique. en france il est surtout connu pour ses films audition et Visitor Q. Il s’est charger de l’adaption d’un manga japonais pas piqué des anetons, et nous livre sont film le plus gore. et ici prend toute la notion d’ultra-violence.
Tout d’abord, je préviens. Ce film n’est pas pour les ames sensible. il a faillit être interdit au japon et nombre de spectateur ne supporte pas la violence du film. attention c’est pour un public averti.
l’histoire est on ne peu plus classique :
Quand un chef Yakusa disparaît de la circulation, son second, l’élégant Kahikara (Tadanobu Asano) décide d’utiliser tous les moyens possibles pour le retrouver. Après avoir ”interrogé” ou plutot torturé quelques personnes susceptibles de le renseigner, Kahikara découvre que son boss a été tué par un jeune homme introverti nommé Ichi. Ce dernier est affublé tel un justicier, d’une combinaison spéciale et provoque de véritables carnages au sein des organisations criminelles grâce à ses chaussures rasoirs, d’une tranchante efficacité…
bref, un histoire assez classique. mais traité de manière totalement free-style. Miike prend le parti pris de la violence. violence psychologique et violence graphique. Miike veux choquer? c’est gagner. certaine scène sont à peine soutenable.
certaines scènes peuvent provoquer le rire, mais c’est plus un rire nerveux pour se détendre que provoquer par l’absurdité des scènes.
Etrangement, le film beigne dans une abiance particulière. un faux rythme s’installe et surprend son monde. on peu trouver le film lent, mais en réalité ce n’est pas le cas. le film va à son rythme et c’est la frénésie des scènes gore qui accélère le film. de plus, et ça comme dans beaucoup de production japonaise, le film a beaucoup d’humour. cela rend le film plus visionnable. détent l’atmosphère. et finalement ça ne gache rien (sauf si vous êtes totalement hermétique à ce type d’humour).
là ou on sens que Miike a fait beaucoup d’effort, s’est sur les personnages. Tous sont fou. aucun pour sauver l’autre. du coup la galerie des personnages est vraiment interressante. mais cela sert aussi un des propos du film que nous développeront plus tard.
malgrés le style de film, chaque acteur joue sur la sobriété. et franchement s’est suffisament rare pour être noté. aucun ne surjoue les lourds. et même si à certain moment ils ne jouent pas tous juste, on sent un investissement et une qualité de l’interprétation et dans l’approche du personnage.
A ce propos, mention spécial à Tadanobu Asano. il est parfait en dandy maso qui cherche autant à se venger qu’a subir la violence physique. l’acteur est “avalé” par son role. la fusion parfaite.
bref tout le reste du film est à l’avenant. excepté peut etre la mise en scène. inventive expérimentale, aérienne, trash, la réalisation est trés -trop- expérimenté. l’effort est louable mais ça n’atteint son but qu’a 95 %. certain passage sont peut etre un peu baclé. mais la jouissance du film remporte là mise.
nous finirons par un thème qu’abord le film et cela est trés appuyé par Miike : le sado-masochiste. tout le monde au fond de lui à une par sadomasochiste. et dans le film ses personnages sont en réalité l’inverse de ce qu’on pense. Ichi pleure quand il tue. pourquoi? c’est un masochiste un dominé, mais il n’éprouve du bonheur qu’avec le sadisme, la domination. il pleure car il veut pas tuer, mais il pleure aussi de bonheur car il éprouve un bonheur intense car le court moment ou il tue il est la personne qu’il aimerait vraiment être. en contre partie, Kahikara est un dominant qui au fond de lui aimerait etre dominer. c’est en ça que ichi est sa personne. celle qui veu voir et qu’il aimerais affronter. les deux sont des parfait adversaire et complémentaire en tout point. bref, miike veut montrer que chacun au fond de nous, nous avons des pulsion sado-masochiste, mais qu’en plus nous avons les deux facettes. Le sadique recherchera toujours le masochisme tandis que le maso recherchera toujours le sadisme car au fond d’eux ils sont l’inverse de ce qu’ils apparaissent. et tous nos choix dansla vie de tout les jours est fais en fonction ce des deux forces et de ce qu’on est vraiment : Sado ou Maso.
bref, la thématique est importante et pourrait etre analysé longuement. mais le but ici est de prévenir. ce film est gore, ultraviolent, génial. c’est un petit chef d’oeuvre. pour autant, il a cette faculté particulière : soit on l’aime soit on déteste.
le fais qu’il n’y ait au final aucune morale dans ce film fait qu’il est réserver à un public trés avertie et qui sache faire la part des choses.
Share This