Il y a quelques mois, le combat de quelques étudiants de la Faculté de sociologie de l'Université d'État de Moscou (MGOu) était mentionné ici. Ils demandaient à l'administration de la faculté d'améliorer la qualité de l'enseignement, d'arrêter sa propagande réactionnaire et ultranationaliste, d'assurer des conditions quotidiennes d'étude vivables. Aujourd'hui, rien n'a changé.
Le 25 janvier, à l'occasion de la Sainte Tatiana (fête des étudiants), le groupe d'initiative de la fac de sociologie (OD-group) et de la fac de biologie (Pour une formation humaine) du MGOu ont mené une action commune pour attirer l'attention du recteur, des étudiants et de l'opinion publique sur la situation complexe de ces deux facultés : un niveau extrêmement bas de formation (en sociologie), des violations criantes (expériences sans anesthésie en biologie par ex.), pas de méthodes alternatives d'enseignements (utilisation des nouvelles technologies, modélisation par ordinateur), arbitraire de l'administration dans ses relations avec les professeurs et les étudiants...
Pour se faire entendre, ils ont donc distribué des prospectus, recueilli des signatures et crié les slogans suivants : "Non aux répressions dans la fac de sociologie !", "Le plagiat est la honte du MGOu !" ; "Non aux répressions dans la fac de biologie !", "Nous avons le droit de ne pas tuer !". En ce jour de fête, certains étudiants ont accusé les contestataires de gâcher leur journée, mais pour ces derniers, cette action était indispensable, la situation devenant de plus en plus lourde dans les facs mentionnées.