mars et grève

Publié le 01 mars 2011 par Pjjp44

Il regarde en face mais ne voit rien d'autre que l'ombre de lui-mêmesur une plage inconnue.Il se dit -aussi- que ces vagues ressemblent aux siennes dont il est venu, un jour.Quand?Il ne sait plus. Il se dit  -également- que le temps est à sa démesure, un concept apparent mais  des mots qui s'effacent au bon gré-malgré, du jusant. Il se dit -quand-même- quelle importance, d'y être ou passur la crête du vivant quand s'estompent les couleurs...Il se dit  -alors- qu'à son tour il aura eu sa chance et les paroles des majusculespour peindre quelques fantaisies.Il se dit qu'il n'a plus rien à prouver.Avant non plus, sauf qu'aujourd'hui il le sait vraiment,et maintenant qu'il peut enfin apprécier le décors à sa simple apparence,Il se dit que si le sable y est,c'est  -sans doute- 
pour mieux veiller au grain,
qui s'annonce.

photos: Philippe