Aujourd’hui, les ministres de l’Energie et de l’Environnement, Eric Besson et Nathalie Kosiusko-Morizet, ont annoncé le lancement d’un observatoire de la précarité énergétique.
Il faut savoir que les Français dépensent en moyenne 8,4% de leur budget pour l’énergie. »On considère qu’à partir de 10% , on est dans la précarité nérgétique, ce qui concerne 3,4 millions de Français », soit 13%, a indiqué NKM ajoutant qu’en « janvier 2011, un ménage sur 10 était mal chauffé ».
Evoquant les aides, dont le FSL, le dispositif anti-coupures pendant l’hiver, elle a observé qu’il s’agit de « dispositifs curatifs », et qu’il fallait mettre davantage l’accent sur le préventif (aides à l’habitat, réglementation thermique…).
« Pour lutter contre ce fléau, nous avons besoin de mieux le cerner et de mieux le mesurer », a expliqué à son tour Eric Besson, soulignant que l’électricité en France est « 30% moins chère que dans les autres pays d’Europe ». Sur la hausse annoncée des tarifs de vente du gaz naturel, Eric Besson a confirmé qu’une demande avait été formulée par GDF Suez à la CRE, demande « en cours d’examen », qui devrait conduire à une hausse de 5% en moyenne. Il a fait remarquer qu’il existait « sur le marché des offres moins chères que le tarif réglementé » et que le Gouvernement avait « mis en place une réversibilité pour faciliter le changement de fournisseur » d’électricité ou de gaz.
Ce nouvel observatoire sera attaché à l’observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), lui-même rattaché au ministère du Logement. La précarité énergétique touche essentiellement des « propriétaires-occupants en milieu rural », souvent dans des logement isolés. Il s’agit, par exemple, de dégager des financements pour les premiers travaux: « il suffit en général de 10.000 à 12.000 euros de travaux pour économiser 25% sur sa facture ». Les conseils généraux seront invités à financer ce type d’opérations.
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