Amazon étend un peu plus son réseau de distribution physique pour son reader. Après Best Buy mais aussi Target et d’autres anciennes américaines bien connus, c’est au tour de l’opérateur téléphonique historique, AT&T, de commercialiser le Kindle dans ses boutiques. Ce choix n’est pas étonnant sachant que c’est AT&T qui gère la data consommée par les utilisateurs du Kindle. Si vous utilisez un Kindle depuis la France, Amazon règle vos frais de roaming par le biais de cet opérateur ! C’est toujours bon à savoir. Pour l’instant, le Kindle est le seul reader distribué par AT&T (uniquement dans sa version 3G+WiFi, pour l’entrée de gamme, il faudra s’approvisionner ailleurs…), ce qui n’est pas le cas des autres enseignes.
En effet, lors de ma courte virée aux Etats-Unis j’ai pu remarquer qu’au sein de chaînes comme Best Buy, tous les readers se côtoient : Nook, Kindle, Kindle DX, Sony Reader (dont le Daily Edition), tablettes Android etc. Les clients ont l’embarras du choix. Contrairement à ce que l’on connaît en France, les distributeurs ne se soucient pas de favoriser un reader ou une marque particulière. Pour cause, Best Buy ou même Target ne disposent pas de librairie numérique qui pourraient venir alimenter l’un des terminaux. Ils se contentent de vendre l’appareil électronique. N’est-ce pas le bon rôle d’un distributeur? Pourquoi s’investir “libraire numérique”, comme Darty ou Boulanger, alors que cela n’a jamais été le métier de ce type d’enseignes? Encore une leçon à retenir d’outre-Atlantique.
Crédit photo en-tête : Engadget