Depuis le départ de Iouri Loujkov fin septembre 2010, les associations russes LGBT espéraient que le vent du changement soufflerait enfin sur la capitale russe.
La Russie était condamnée pour avoir violé les articles 11, 13 et 14 de la Convention européenne des Droits de l'Homme.
Malheureusement, ce n'est pas encore le cas.
Les médias russes avaient réagi, en octobre 2010, à la nomination du nouveau maire, en affirmant que Serguey Sobianine continuerait la politique homophobe de son prédécesseur et n'autoriserait pas la Gay Pride en mai.
La réaction des associations des droits de l'Homme a été immédiate.
Elle a poursuivi "Que signifie "Moscou n'a pas besoin de cela"? Il y a la Constitution, des engagements internationaux que la Russie doit respecter".
Lev Ponomarev, leader de Pour les droits de l'homme, une structure qui réunit plus de 120 petites associations russes, est inquiet depuis l'annonce du maire.
Il a rappelé le 17 février à Interfax, "La liberté de se réunir et manifester est un droit constitutionnel de l'homme".
Elle avait réuni 25 personnes et a duré seulement dix minutes.
Le radoucissement des relations entre les autorités moscovites et la communauté LGBT est encore loin.
La reconnaissance de la différence et l'égalité sont bafouées par les gouvernants et les populations des pays de l'Est qui restent très homophobes.
L'autorisation a été annulée du fait que les organisateurs voulaient étendre la marche jusqu'au siège du Parlement, pour protester contre la loi controversée sur les médias du gouvernement conservateur du Premier ministre Viktor Orban et un projet de réforme de la Constitution, et malgré la disposition des organisateurs de la ramener à son parcours habituel.
La Police a fait valoir un "trouble disproportionné de la circulation".
Et la parade pourra aller cette année jusqu'au Parlement contrairement à la décision de la Police.
Seigneur, pourquoi toujours cette volonté de rejet?