C’est triste de voir hier une ministre, qui a été ministre pendant 9 ans, qui a même été considérée comme « présidentiable » partir par la petite porte. Le Président n’a même pas cité son nom dans son allocution. Mais concernant MAM, c’est manifestement de sa faute. Sa faute car elle n’aurait pas du agir ainsi en Tunisie en pleines émeutes, surtout avec le poste de Ministre des affaires étrangères. Mais encore plus fautive de n’avoir pas immédiatement proposé sa démission ce qui aurait permis de prouver son intégrité et lui donner une porte de sortie pour l’avenir. On le voit, tous les politiques qui tardent à reconnaitre leur faute disparaissent dans l’oubli alors qu’un Alain Juppé, qui lui a été condamné, paradoxe de l’histoire, remonte au plus haut par un système des vases communicants.
Ce pouvoir est-il si grisant que chacun souhaite s’y accrocher… au point d’oublier que normalement ils ne sont pas là pour le pouvoir mais pour agir au nom et dans l’intérêt des peuples, le pouvoir étant un outil et non un but…
Mais l’espoir est là, à nos portes et donc chez nous, de voir ces peuples vouloir que les choses changent, vouloir une autre façon de faire la politique. Ca prendra du temps mais je pense que le changement est désormais en marche. Qui aurait prédit qu’un site internet comme Facebook devienne un jour synonyme de liberté d’un pays entier ?