Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , trackback
Cette après-midi, après être successivement passée de la posture poirier-contre-le-frigo à la posture yeux-rivés-au-plafond, j'ai fini par me décider à faire un yi-King. Ah, le yi-King... un manuel chinois, vieux de près de 5000 ans qui inspira Confucius et Lao-Tseu et dont le titre pourait se traduire par " principes des changements " ou " livre des mutations " (rassurez-vous, je ne vais pas muter en madame Irma).
En dernier recours et après avoir ploufé, quand je dois clarifier une position ou quand je dois sortir d'une hésitation, je finis toujours par consulter le Yi-King. Evidemment, inutile de lui demander si la bourse va arrêter de faire le yoyo ou les prochains numéros gagnants du loto, non, ce manuel vous guide plutôt dans le choix d'une décision à prendre. De toute manière pour moi, c'était ça ou continuer à faire le poirier pendant des plombes en me tuant quelques neurones au passage.
Donc ni une, ni deux cette aprem, j'ai déballé les pièces de leur sachet en plastique, j'ai pris une longue inspiration, j'ai bien réfléchi à ma question et je les ai lancé.
5 minutes plus tard j'avais ma réponse (" la sagesse est mère de toute les vertus ", p**** ça c'est de la réponse qui aide...). Heu... en fait je crois que la prochaine fois, j'interrogerai mon voisin, monsieur Floquet, un béret vissé sur le crâne et 70 piges, lui, au moins, a toujours un avis précis sur tout.