Je me tiens droite devant cet étendu
Sa fraicheur brouille ma vue
tout passant, devant son horizon, s'émerveille
sa beauté est sans pareilles
son odeur iodée m'adoucie
sa teinte nuance du bleu azur, au vert intense,
Dans son sol granuleux couleur puissance,
mes pieds sont ensevelits,
Sa voix reste inlassablement douce,
elle me touche, de sa mousse,
cette plage, qui en été, respire la joie
grace aux vacanciers en émoi,
n'est pour moi, plus qu'un rivage infini,
un fantome sous la pluit,
pourtant je ne ressens rien, je n'est plus en cette eau, la foie
sa beauté, son odeur, sa couleur, n'ont plus aucune emprise sur moi,
Je fixe l'océan d'un regard vide,
je suis plongée dans mes souvenirs tristes et intrépides!