J'ai cru apercevoir dans ce sombre miroir,
l'image d'un être vivant dans le noir.
Le teint pale, les joues creuses, rien ne va,
ses yeux ténébreux et son sourire tout bas
reflètent chez lui un monde parallèle,
bien loin du notre, loin d'etre universel.
J'ai cru dans son regard apercevoir le diable,
assis sur une chaise accoudé à ma table,
comme si un malheur allé s'abattre sur moi,
rendant ma vie, mon coeur et mon âme froids.
Ses yeux sont des poignards qui transpercent mon coeur,
son âme est un piège renfermant mon bonheur,
il est à lui tout seul responsable de ma mort,
regardez le rigoler si bien logé dans mon corps.