Même s’il y eut près de deux années de natation intensive à quelques kilomètres hebdomadaires de crawl, de brasse, de dos sinon de papillon, dans mon parcours sportif, il y eut surtout sept années de Danse de Salon. Un sport très complet (oui, oui ! une valse viennoise équivaut à un 100m) qui met en pratique tous les muscles, tant les jambes que le torse et les bras. Plus encore que la musculation que je pratique en plus des bootcamps dominicaux, les longueurs de lignes de danse font appel à la coordination entre haut et bas du corps, entre droite et gauche. Une partie du corps peut être orienté dans un sens et l’autre à l’opposé du fil de danse et le regard dans un dernier axe. Un fox-trot, un tango, un slow-fox, un rock, un jive, un cha-cha, une rumba ou encore une valse viennoise (il y en a tant d’autres encore), quelle que soit la danse choisie les passes de tout enchaînement font appel à la coordination du corps de chacun des deux partenaires mais aussi celle du couple.
Voilà qui est à l’inverse des principes de la musculation. "L’explosivité" vient d’un cumul des forces de l’ensemble des muscles dans un mouvement unique. Passer de la position des pompes à la course demande plus que de passer une jambe sous le corps pour le relever et partir. En danse de salon, plus encore pour les danses standards type valse viennoise, le partenaire donne l’impulsion par son bassin accolé à celui de sa danseuse et vice versa quand le couple tournoie sur la ligne de danse. Quand bien même tout parte des pieds et des jambes, liberté est laissée au haut du corps.
Voilà ce que le bootcamp de ce matin m’a permit de mettre en exergue. Entendre et comprendre sont deux notions à la distinction infime et pourtant importante. Entendre les informations des coaches qui nous suivent, sinon du Patron, demande d’intégrer pleinement les conseils et quoi de mieux que l’exercice. Victime d’une séance en salle avec Greg le Capra numéro 1, samedi 26 février, ce matin du dimanche 27 m’a amené à enfin préserver mes lombaires ! Yoann m’indiquait d’amener les abdos en renfort sur certains exercices, ce qui me préservait déjà, sur lesdits entraînements, le bas du dos. Ce matin, Maxime, nouveau tyran qui prenait ses fonctions avec notre bande de joyeux drilles qui tentent de faire du sport, nous a conduit dans des exercices propres au fighting spirit (imaginez : du frac de la valse viennoise au ring des sports de combat !). C’est pourtant au milieu de ce nouveau monde, au cours de ce sixième bootcamp pour moi, que je pris réellement conscience de l’origine de mes douleurs lombaires résiduelles seulement existantes au cours d’exercices précis.
Pour les coachés en salle ou à domicile, ayant un coach perso, passant de temps en temps entre les pattes du Boss, les bootcamps sont une réelle possibilité de rencontrer d’autres coachs avec des procédés et des explications différentes. Les enchaînements, les entraînements, différents, en groupe et en extérieur, offrent une chance de plus de « piger le truc » et surtout l’ambiance des Bootcamps est à nulle au autre pareille, un moment de détente dans l’effort !
Alors Marseillais, bougez-vous !
Prenez exemple sur les parigots !!!
Article rédigé par Fred (92)
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