genre: nanar fantastique
année: 1977
durée: 1h30
l'histoire: Un aventurier, Zhengfeng est chargé par un businessman de capturer un gorille géant dans la jungle indienne. Mais lors de l'expédition, Zhengfeng se retrouve seul, suite à la perte de tous les porteurs. Il est sauvé par la belle Wendy, une jeune femme dont le meilleur ami n'est autre que la créature qu'il recherche. Zhengfeng veut alors amener l'animal à Hong Kong.
la critique de Eelsoliver:
Le colosse de Hong Kong , réalisé par Meng Hua Ho en 1977, n'est autre que le remake asiatique de King Kong. Tout du moins, c'est un remake de la version de John Guillermin, puisqu'il existe (je le rappelle) un premier film signé en 1933.
Oui, mais voilà, Meng Hua Ho, n'a pas les mêmes moyens que la version américaine, et encore moins le talent de mise en scène d'un John Guillermin.
Le colosse de Hong Kong est donc filmé en Panavision. Ce qui lui donne un certain charme malgré des décors affreux et des images saccadées.
Oui, le réalisateur n'hésite pas à présenter deux plans totalement différents sur la même image, ce qui donne lieu à de bonnes parties de rigolade tant ce remake est un torchon mal écrit et totalement ridicule.
Finalement, tout cela est à l'image du singe géant de service, sorte de monstre bénêt, qui tombe évidemment amoureux d'une belle jeune femme (faut-il préciser qu'elle est blonde ?).
Le film suit donc un aventurier, Zhengfeng. Ce dernier est devenu un alcoolique après que sa petite amie l'ait quitté. Mais tout bascule quand on lui propose de ramener un monstre géant à Hong Kong.
Une fois dans la jungle, Zhengfeng rencontre une nouvelle femme, dont il tombe éperdument amoureux. Cette dernière est une sorte de Tarzan au féminin.
C'est avant tout une aventurière, une femme forte et courageuse. C'est d'ailleurs ce qui séduira le King Kong version asiatique.
En vérité, le film de Meng Hua Ho est une copie avariée de la version de John Guillermin. Cette fois-ci, le singe géant s'attaque à Hong Kong à la place de la ville de New-York.
Malheureusement, les scènes de panique ne sont pas crédibles. Ensuite, le réalisateur multiplie les gros plans sur le visage ridicule de la bête sauvage.
Ce qui rend le film totalement ringard mais également naïf tant l'entreprise se révèle sympathique. Certes, Le Colosse de Hong Kong reste un gros nanar.
Mais malgré ses nombreux défauts, l'ensemble demeure très amusant à regarder. Les amateurs du cinéma bis et de curiosités fantastiques devraient largement apprécier.
Note: 10/20 note nanardesque: 15/20