Confiance en soi 2eme partie, vision

Le regard que l’on porte sur soi ne correspond pas forcément à la réalité.

Une femme peut être jolie et pourtant avoir l’intime conviction qu’elle est affreuse. Quoi que vous fassiez ou, quoi que vous disiez,  ne changera absolument rien à son point de vue, si dans sa tête, elle est persuadée que son physique n’est pas agréable à regarder. C’est le regard quelle a d’elle même, sa propre vision…cette vision est-elle correcte ? Pour elle, certainement !

Même principe pour les personnes qui s’imaginent  ne pas être intelligentes. Timides, elles n’osent pas s’exprimer ni s’imposer, par crainte de dire une bêtise ou même d’être à court de mots. Ces personnes, même si elles ont fait de brillantes études, ne sont jamais très sûres de leurs jugements ou de leurs décisions.

Voici les vrais questions à se poser :

Sommes nous vraiment satisfait de ce que l’on est ?

Sommes nous vraiment content de notre apparence physique ?

Sommes nous vraiment heureux de notre situation actuelle ?

Il peut vous arriver de rencontrer des têtes blondes qui aimeraient être brunes et des brunes  qui souhaiteraient devenir blondes. Ceux ou celles qui ont les cheveux frisés les aimeraient lisses et vice versa. Ceux qui sont ici aimeraient être ailleurs, dans quelque chose de mieux ou de différent, etc..

Si vous pensez que vos qualités vous paraissent insignifiantes et ridicules, si votre réflexe est d’observer constamment tous vos défauts à la loupe et que finalement vous ne voyez plus que cela, alors la vision que vous avez de vous est complètement erronée.

Maintenant si vous savez faire la part des choses, que vous prenez le temps de le faire, de remettre à leur juste place tous les aspects positifs de vous-même, cette vision erronée que vous aviez de vous risque fort d’être ébranlée. N’oublier pas non plus que  la vision de soi passe par le regard des autres…..

Comme l’amour de soi, la vision de soi dépend énormément de l’environnement familial, mais aussi de l’environnement scolaire, et de notre enfance. À nous, parent ou futur parent d’être les guides bienveillants sur le chemin de vie de nos chers bambins.

Des remarques positives et constructives donnent une vision positive de soi. Dans ce sens, une remarque ou une réprimande sera toujours POSITIVE.
Un enfant que l’on récompense pour ses efforts, et dont les qualités sont mises en évidence par l’adulte, se sentira valorisé et gardera de lui l’image de quelqu’un de bien. Ce qui ne sera pas le cas pour un enfant que l’on va constamment blâmer et rabaisser.

Malheureusement dans la cour d’école c’est souvent le contraire qui se passe. Pour autant que votre enfant soit un petit peu différent des autres, il sera en proie aux moqueries. Certains enfants reçoivent continuellement de petits pics empoisonnés qui salissent l’image positive que l’on aimerait leurs transmettre.

Les enfants sont cruels entre eux et ne se font aucun cadeau. Pourtant les phrases blessantes, les moqueries restent gravées en chacun de nous, dans notre inconscient.

Aurélien le fils d’une amie, très zen pour ses 10 ans, avait quelques difficultés à l’école. Il était souvent mis de côté par ses camarades de classe pour la simple et bonne raison qu’il avait les cheveux longs bouclés et qu’il était végétarien. Les remarques comme « voilà le mouton à poil long » ou des rires sarcastiques laissent une trace indélébile dans le subconscient. Cet effet non négligeable aura un impact plus tard, dans son comportement avec les autres. La vision et l’estime qu’il aura de lui pourrait être perturbée.

Adulte, il continuera à porter sur lui le regard que lui attribuait ses camarades. Même s’il a changé, dans sa tête, il reste marqué par ces qualificatifs.

Les parents et les enseignants emploient  parfois, sous le coup de la colère, et sans aucune intention de blesser, des expressions très maladroites et qui font mouche à chaque fois.
Il y a pourtant une grande différence entre dire à un enfant :

« Je ne suis pas très content de tes notes » et « tu n’es qu’un bon à rien ».

Ou alors « j’aimerais que tu obéisses » et « qu’est-ce que j’ai fait pour avoir un enfant pareil ? ».

Mais encore « peut-être as-tu besoin que je t’explique à nouveau » et « mais t’es complètement débile ».

L’enfant intériorise ces remarques, jusqu’à les faire siennes. Il  se les attribue jusqu’à sa vie d’adulte,  sans avoir le souvenir même de leur provenance , et chaque petit pique va rouvrir sa blessure. Mais s’est-elle vraiment fermée ?

Là encore, rien n’est vraiment simple, mais rien n’est perdu. Si vous avez de vous une vision trop négative (et fausse), sachez qu’il est tout à fait possible de rétablir une image correspondant à la réalité.

la confiance et la vision de soi grandit avec nos réussites.
Observez comme la vie de tous les jours vous fournit une foule d’occasions d’agir et d’augmenter cette confiance.
L’important pour retrouver cette confiance et cette vision positive de soi, c’est de se fixer des objectifs réalistes. Commencez par des choses simples pour lesquelles vous avez particulièrement du talent, ainsi vous aurez de belles chances de réussir en vous faisant plaisir.

Georges Richard