Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration),le 3eme roman - titre provisoire "Island voice" , trackback
" le simple battement d'aile d'un papillon au brésil pourrait déclencher une tornade au texas "
(Edward Lorenz - père officiel de la théorie du chaos)
Une surface de l'existence non linéaire déroulée. Faire le point sur cette résurgence. Focaliser. Examiner. Prendre le recul nécessaire. Trois pas en arrière, deux pas de côté.
In-cohérence des fragments microscopés, de loin le tableau de vie se dessine. Parcelles pragmatiques et chaotiques, cette peinture qui ne pourrait être rien devient un tout.
Et le peintre se démène dans son silence.
Jetant des clés, à la volée, comme un petit poucet, il espère toujours secrètement, dans son obscurité immense, qu'un jour on viendra le libérer.
Enfermé dans sa gigantesque toile placard à balais, antichambre des-illusion(s), le peintre barbouille des auto-portraits grotesques. Ligne de je sans queue ni tête, forme vague sans arête, poisson pané désordonné, c'est en clignant des yeux que l'on aperçoit enfin le peintre.
Le musée va fermer. Un dernier regard sur ce tableau abstrait, vous reviendrez peut-être le voir.