Etrange car le MDM ne fait normalement pas partie des sujets privilégiés de la communication institutionnelle d'une banque. Ce qui ne retire cependant rien de son intérêt, au moins pour moi (et, j'espère, quelques lecteurs).
Comme pour toutes les entreprises qui s'emparent du sujet, le MDM est considéré par la banque comme une approche transverse qui permet de fiabiliser, sécuriser et rendre plus efficace la collecte, la validation, l'administration et la distribution des données de référence dans les systèmes (informatiques) qui les exploitent.
Pour répondre à ces enjeux, BNP Paribas a mis en place un centre de service partagé (CSP) dont le rôle est d'assurer un support à toutes les entités du groupe qui souhaitent mettre en place un nouveau référentiel (ou, peut-on supposer, utiliser et éventuellement enrichir un référentiel existant). Comme il se doit pour toute démarche viable de MDM (cf. un précédent article sur ce thème), le CSP ne se contente pas d'une vision "technique" et il a aussi la charge d'animer une communauté de représentants des maîtrises d'oeuvre et des maîtrises d'ouvrage concernées.
Côté outillage, BNP Paribas a retenu la solution "MDM Server for PIM" d'IBM mais aussi, et surtout, la plate-forme plus générique "EBX.Platform" de la jeune société française Orchestra Networks. Ce choix s'accompagne d'un partenariat "actif" entre les équipes de la banque et celles de l'éditeur, permettant aux deux parties de faire progresser la solution ensemble. Celle-ci est maintenant utilisée pour 7 référentiels dans des domaines aussi variés que les risques, les ressources humaines, l'immobilier, les fournisseurs...