Pas étonnant qu’on réagisse comme ça en Suisse alémanique, cette contrée dont les indigènes ont le front bas et un porte-monnaie à la place du cœur.
Plus étrange est la position de Leuba, sur les pattes arrières alors que la presse le surprend en vacances à Lutèce. Certes les élections cantonales se profilent, et il sait son siège menacé, à sa droite comme à sa gauche.
Pas question donc d’imaginer une place quelconque pour un réfugié économique en pays de Vaud.
Mais quand donc les politiques bourgeois de ce pays réaliseront-ils que la situation a changé ?
Et que les migrations, économiques ou non, vont devenir la règle et sans doute aussi la nécessité (AVS, main d’œuvre, niveau de vie, société de loisirs) : leur logiciel date vraiment du 19e siècle et ils font pitié à voir dans leur tour d’ivoire chancelante.