Lâché seul dans sa classe, sans autre aide que des sanctions dérisoires qu’il doit en plus justifier par écrit, suscitant récriminations auprès des nouveaux spécialistes de l’écoute des élèves, ne pouvant s’appuyer que sur un discours moralisateur qui tourne autour de la valeur du respect ( réciproque , bien sûr !), inaudible pour des ados. La lecture de l’Emile, de jean jacques Rousseau était-elle interdite aux ministres de l’Education successifs ? Ils auraient été d’abord confortés par ce traité d’éducation « jeuniste » avant la lettre qui chante la pureté naturelle de l’enfance et engage l’éducateur à libérer les énergies.
Mais ils auraient appris qu’en cas d’excès, de débordement, seul le rapport de force est efficace ; la leçon morale est inopérante, son but s’en trouvant même perverti. Souvenons nous de son analyse inénarrable, vers par vers, de la fable Le Corbeau et le Renard qui aboutit, en fait, à la friponnerie des enfants ! Jack Lang, par exemple, s’il l’avait lu, aurait évité de répéter à l’encan jusqu’à en faire un slogan publicitaire , « Le respect, ça change l’école ! » avec le résultat prévisible que l’on sait !
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