Graoulliennes, Graoulliens, amical bonjour de la pointe Bretagne ! La récente actualité de notre foutu pays m’a conduit à admettre l’existence, au sein du monde politique, d’une machine d’une importance capitale : le congélateur.
Je m’explique : quand un ministre quelconque se fait prendre la main dans le sac à la suite d’une de ses magouilles, on ne le jette pas à la poubelle, on le met au congélateur pour qu’il puisse remplacer un autre ministre quand cet autre ministre se sera fait prendre à son tour. Pour remplacer ce ministre mis au congélateur, il suffit de prendre un autre ministre qui avait été mis au congélateur avant lui et dont les magouilles sont désormais oubliées (vous suivez, j’espère !) ; en effet, ce qui garantit l’efficacité de cette pratique, c’est bien évidemment l’absence de mémoire politique qui caractérise les électeurs et qui épate les politiciens eux-mêmes. C’est ainsi, en effet, que l’on peut imposer à la place d’un repris de justice un autre repris de justice sans que cela suscite une quelconque émotion chez les électeurs et dans les rangs de l’opposition. En clair : chaque ministre magouilleur est mis au congélateur pour qu’il puisse remplacer un autre ministre magouilleur quand les magouilles du second seront révélées au grand jour et quand celles du premier auront été oubliées, ce qui donne au président de la République tout un stock de pièces de rechanges pour son gouvernement. Fantaisiste ? C’est pourtant la conclusion qui s’impose quand on voit Alliot-Merdique remplacée par Alain « Je pète », lui-même remplacé au ministère de la défonce par Longuet (n’insistez pas trop sur la seconde syllabe), le tout avec la bénédiction de l’opposition…
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Vous l’aurez compris, pour moi, ce remaniement est encore une vaste plaisanterie malheureusement pas drôle : le commenter plus avant serait enfoncer les portes ouvertes. Alors tant pis, pour une fois, on va plutôt parler de futilités et revenir sur le palmarès des Césars. Bon, je récapitule…
César du meilleur second rôle féminin pour « Le bruit des glaçons » :
César du meilleur documentaire pour « Océans » :
César du meilleur film étranger pour « The social network » :
César du meilleur scénario adapté et du meilleur réalisateur pour « The ghost writer » :
Ah, les fantômes, c'est toujours du souci, hein !
César du meilleur premier film et du meilleur acteur pour « Gainsbourg, vie héroïque » :
Il est tentant de penser que, chez Gainsbourg, ses vices et sa musiques forment un tout...
César du meilleur second rôle masculin et du meilleur film pour « Des hommes et des dieux » :
J’aime bien les articles de ce type, qui peuvent donner une impression de « fourre-tout » parce qu’ils traitent de plusieurs sujets à la fois. Pas vous ? Ah bon… Allez, kenavo !