Ce week end, je suis enfin allée voir Le discours d’un roi au cinéma. Malheureusement, la séance était uniquement en version française, merci les cinémas de province… Mais comme c’était globalement ça ou rien, j’ai fait une concession. Voir Colin Firth en roi, ça n’a pas de prix. S’instruire un peu sur l’histoire de l’Angleterre non plus d’ailleurs.
Colin Firth, roi malgré lui
Le film revient sur la destinée du roi George VI (papa de l’actuelle reine d’Angleterre) mis au pouvoir alors qu’il n’en avait pas la moindre envie (ou presque) et alors qu’il souffrait de bégaiement depuis toujours. Heureusement pour ce cher Bertie – le vrai prénom du roi était Albert – il va faire la connaissance d’un thérapeute du langage pas comme les autres.
Un film royalement sobre et émouvant
Assez classique sur la forme, Le discours d’un roi est un film à la fois très intelligent, bien joué et même émouvant par moments. On se prend immédiatement d’amitié pour le personnage joué par Colin Firth qui montre ici qu’il est un comédien plus que doué et pas seulement le beau gosse de Bridget Jones.
Alors c’est sûr que ça change des grosses productions, mais quel plaisir de se poser au calme et de suivre une histoire simple et élégante. Et puis pour un biopic, franchement celui-ci n’est pas prise de tête du tout. Il est même parfois amusant. Et rien que pour voir Madame Tim Burton dans autre chose qu’un rôle de folle furieuse, ça vaut définitivement le coup. Au passage, la version française n’est pas trop mauvaise pour une fois.
J’y vais si
- Je ne suis pas insensible aux charmes de Colin Firth
- J’aime bien les Biopics
- J’ai aimé le film The Queen
- J’ai envie d’un beau film, sobre et sans effet spéciaux
- Je veux voir Helena Bonham Carter en épouse dévouée et saine d’esprit
- Je craque pour l’accent anglais
- Je veux soigner mon bégaiement (évidemment c’est une plaisanterie)
J’y vais pas si
- Les trucs historiques me gonflent et la famille royale aussi
- Je veux de l’action et c’est tout