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Pavie-Macquin et Guiraud, pour Fromage ET dessert...

Par Daniel Sériot

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Le Pavie-Macquin a été offert sur le Brillat-Savarin et sur le Saint Félicien, que nous avions choisis affinés.

L’accord est convaincant : nous nous sommes déjà exprimés sur les bénéfices de ces deux fromages sur le Bordeaux. En particulier ici.

Le dessert a été suivi d’un pré-dessert qui a permis d’introduire le Guiraud. Il s’est agi d’une panna cotta au thé vert.

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Le dessert quant à lui a été une véritable plaisanterie : un trifle revu et corrigé, où le biscuit a été un biscuit de Reims, où les abricots secs ont été macérés avec du Palais d’Or, vin de Bouillerot et où la crème s’est vue complétée d’un coulis de chocolat blanc.

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Il va de soi que le Guiraud ne pouvait que se satisfaire de ce plat. Le vin et le dessert se sont complétés en terme de saveurs

Il est à préciser que depuis le début du repas les vins ont été carafés deux à trois heures et dégusté à l’aveugle par nos invités. Pavie-Macquin 2001 a fait l’unanimité et a été considéré comme le vin du repas.

Pavie-Macquin 2001

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La robe offre une bonne profondeur, avec des reflets de couleur rubis à carmin. Le nez est élégant, subtil et intense. Avec des arômes de fruits mûrs : cerise et mûres sauvages, d’épices douces, de réglisse. L’élevage est intégré. L’attaque met en évidence une belle chair fine et serrée avec des tanins fins et racés au toucher velouté. Les sensations ont ascendantes, dans un centre dense et fin dans une construction longiligne, avec des fruits purs.

La longue finale aux saveurs pures et complexes, est fraîche, parfaitement dessinée soutenue et saline en ultime sensation. Note (qualité+plaisir) 18.

Guiraud 1990

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La robe est ambrée avec des reflets de couleur cuivre. L’olfaction est intense et complexe, avec des parfums de fruits rôtis (abricot et mangue), de safran, de curry, de miel et des notes d’écorces d’orange confite.

La bouche est riche, pleine, moelleuse, avec beaucoup d’onctuosité dans le toucher. Le milieu de bouche est ample et volumineux, souligné par des fruits rôtis, intenses et d’une très bonne pureté, exprimant la grande qualité du botrytis dans ce millésime. La longue finale est puissante, expressive, complexe et d’un bon équilibre compte tenu de la grande richesse du vin. Note 17.5

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