L’Hadopi, la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet, cette autorité publique « indépendante », est censée lutter contre le piratage et garantir une rémunération plus juste des artistes, et donc des majors.
L’Hadopi doit donc surveiller les réseaux P2P via des sociétés telles que
TMG. Ces sociétés transmettent les IPs collectées à l’Hadopi, qui elle-même les transmet au FAI pour connaître l’identité des fautifs.Connaissant le nom de ces derniers, elle peut alors leur envoyer un mail pour leur signaler qu’ils ont été pris la main dans le sac. Vient ensuite la lettre recommandée, puis la suspension de la connexion en cas de récidive.
On va donc vous montrer qu’il est très facile de faire en sorte d’être indétectable sur les réseaux.
La solution la plus connue : passer au DDL (Direct DownLoad), qui consiste à aller chercher des liens de téléchargement sur des forums. Rien n’est hébergé sur ces sites, mais sur des plateformes telles que Megaupload, Rapidshare, Hotfile, etc. Ces réseaux ne peuvent pas être surveillés par l’Hadopi, mais c’est aussi devenu un business pour certains, puisque des boards abusent de la pub, et l’argent va ensuite dans la poche des webmasters.
Il y a aussi bien sûr toutes les autres méthodes qui ne font pas partie du P2P, comme le streaming ou les newsgroups, pour ne citer que les plus célèbres.
Mais, si vous souhaitez malgré tout rester dans le P2P, des solutions existent. Déjà, dans le bittorrent, il y a trois types de trackers : public, semi-privé ou privé. Il est conseillé de privilégier les semi-privés ou privés, TMG surveillant moins ce genre de trackers (ils ont déjà pas mal de boulot avec Emule ou ThePirateBay…).
Vous pouvez aussi tout simplement louer les services d’une seedbox à l’étranger, ou utiliser un VPN. La seedbox est néanmoins plus efficace en ce qui concerne le débit, contrairement à un VPN qui va le faire baisser. Dans les deux cas, votre IP sera étrangère, donc non soumise à la réglementation française.
Si l’on reste sur la base du P2P avec des logiciels comme Emule, de nouvelles versions ont également fait leur apparition. La plus connue est
iMule : elle est basée sur le réseau anonyme i2P, c’est-à-dire que le tout est anonyme, chiffré et décentralisé.Bref, même si vous recevez un premier courrier, il est toujours temps de changer de méthode, il n’y a qu’à faire son choix…
Alors, qui a encore peur d’Hadopi ?
Auteur: LoRD N1TRo